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Cthulhu veut du latex. Et des cadeaux.

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Vous l’avez probablement compris à son titre, cet article rassemble des curiosités fraîchement récoltées dans les recoins sombres du web.

Commençons par la rubrique sextoys.

Avec l’accessoire érotique que vous recherchez tous (sans le savoir. Mais vous en avez envie, quelque part dans de votre subconscient. Si si, je vous assure) : la chaussette en latex ornée de motifs Cthulhu Père Noël.

On peut se demander quel est le public ciblé par un tel artéfact. Ou alors, on peut rester béat en répétant les mots « chaussette, latex, Cthulhu, Père Noël », avec incrédulité quant au fait que ceux-ci soient représentés dans un seul et même objet.

De l’art

Dildo Art

Dildo Art est comme son nom l’indique, un site consacré aux fougères un site consacré à l’art et aux sextoys. Ces pages au look des années 2000 ne sont certes pas somptueusement réalisées, mais elles ont le mérite d’exister.

On y trouve des détournements de tableaux célèbres, dans lesquels des sextoys ont été incorporés, ainsi que quelques illusions d’optique, aux concepts assez classiques, mais qui substituent des dildos aux habituelles formes géométriques. Attention à la persistance rétinienne : un zizi flottant au milieu du champ de vision, ça peut être perturbant.

 

Naked people

Naked people est un projet artistique sur le thème des artifices vestimentaires.

Je vous traduis un extrait de la description de son concept :

« Les vêtements sont notre seconde peau. Ils déguisent, révèlent – ils peuvent refléter notre essence ou la masquer. Par le biais de ses vêtements, une personne est capable d’exhiber sa profession, son statut social, ou son humeur. Un costume nous laisse présumer que celui qui le porte est un banquier, un cadre, un agent d’assurances… Dans notre société, c’est un critère de respectabilité.

Mais à quel point cet a priori est-il vrai ? Pouvons-nous faire confiance à cette couverture ? Qu’y a-t-il réellement en-dessous ? L’illusion pourrait-elle être détruite par la découverte d’un tatouage, ou bien la personne resterait-elle aussi inscrutable qu’auparavant ? Nous avons ici l’opportunité d’observer les différences de perception entre une personne vêtue et dévêtue. »

Même sans adhérer à la philosophie de l’œuvre, celle-ci reste très amusante, car elle se compose de photos de gens qui deviennent progressivement tout nus quand on laisse traîner le curseur de la souris dessus.

Du fétichisme

Gigafounes

Released Reactions est un site de dessins hentai représentant des modifications corporelles extrêmes.

Extrêmes, du genre, avoir des bites qui poussent un peu partout sur le corps ou être un putois hermaphrodite aux testicules gigantesques. Il recense des dessins, des retouches photo et des récits (en anglais) érotiques orientés science-fiction, contant les aventures de protagonistes aux vagins gigantesques et aux appétits sexuels insatiables.

Il contient en particulier une sous-catégorie nommée iGapes, consacrée aux foufounes géantes.

 

In the mud for love

Et voici un article décrivant le fantasme de la boue, et une galerie de photos associée.

Selon l’auteur de ce texte, ce fétichisme est lié au plaisir de transgresser un interdit, au même titre que l’uro ou les jeux de nourriture, et peut trouver trouver une place agréable en tant que moyen d’humiliation dans le cadre de jeux BDSM.

Attention tout de même à la boue des champs agricoles, qui peut contenir des engrais et des pesticides. C’est curieux, la question des lombrics n’est pas évoquée. C’est dégueu, un lombric, ça casse l’ambiance. Des techniques secrètes pour ne pas en rencontrer ?

 

Acrotomophilie

Le Fleshone est une poupée en peluche, destinée à maintenir un Fleshlight. Dans sa description, tout se passe bien, jusqu’au moment où… « et si par hasard tu es acrotomophile ». L’acrotomophilie est une attirance sexuelle fétichiste pour les personnes amputées. Étrange, comme ciblage marketing.

 

Trimammophilie

Je vous ai déjà parlé de la trimammophilie, cette attirance fantasmée pour les femmes à trois seins. Et hop, une galerie qui y est consacrée (réalisée avec trucage, bien entendu) !

Et des chats

Et pour finir sur une note mignonne, voici Little Gray Guy, un chat qui pose avec des stars du porno.

 

(Source de la chaussette de l’illustration : quelque part dans les fonds marins au large de la Scandinavie Elastica Engineering Incorporated, un site qui vend plein de trucs fetish marrants-bizarres en latex, tendance superhero.)

 


Test du masturbateur Mojo Stimulator

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Kisskiss.ch nous a envoyé le Mojo Stimulator.

Ce masturbateur rotatif est doté d’un manchon en silicone orné d’un rideau de perles, qui tournoient autour du pénis pour le stimuler. Un mode de fonctionnement que nous n’avions pas encore eu l’occasion de tester.

Nous avons été attirés par le design de ce sextoy, aux formes épurées et sobres.

Mais être beau, ce n’est pas tout. Voyons ce qu’il en est de son efficacité.

Packaging

Le sextoy

Aspect

Le Mojo Stimulator présente bien. Mi-blanc, mi-transparent, une forme harmonieuse et des commandes minimalistes, constituées de quatre boutons dans un cercle. Question apparences high-tech et épurées, ce truc peut rivaliser avec un Tenga Flip Hole.

 

Texture et matériau

La surface à l’intérieur du Mojo est couverte de pouics circulaires, plutôt fermes, sur un support plutôt mou. En tâtant la paroi, on sent la texture des rangées de perles qui se trouvent de l’autre côté.

 

Sa paroi est en silicone de qualité médicale,  matériau sain pour l’organisme, et absolument inodore.
Aucune odeur extraterrestre : on peut mettre le nez dedans sans désagréments.

 

 

 

Alimentation

Le Mojo fonctionne à l’aide de quatre piles AA, qui se placent dans un compartiment situé dans son manche.

Utilisation

Commandes et modes

Le Mojo a quatre boutons, disposés comme sur une manette de console. Les commandes sont assez claires.

En bas (au plus près du zizi, je vais présumer que vous le tenez dans le sens adéquat pour l’utiliser), un bouton rond, pour l’allumer. A droite et à gauche, deux flèches, permettant de faire varier la vitesse de rotation. Et enfin, en haut, un bouton dont le symbole représente deux flèches qui se courent après, pour changer le sens de rotation.

 

Efficacité

Problème : le Mojo ne touche quasiment pas mon zizi. Il est trop large. M*rde.

Pour que les parois perlées stimulent quoi que ce soit, il faudrait déjà qu’elles entrent en contact avec le pénis. Or, elles décrivent un cercle de… 5 centimètres de diamètre. Bref, pour toucher les bords, il faut être doté d’un sacré tronc.

Un sextoy exclusivement réservé aux grosses teubs, ça pourrait être envisageable. A conditions de préciser explicitement les dimensions péniennes requises. Si vous êtes vraiment très gâté par la nature, ou vraiment très sensible d’un recoin précis du sexe, est-il efficace ?

J’ai quand même essayé d’appuyer un peu mon gros engin contre les parois, mais non. Soit on touche légèrement le bord et on ne ressent pas grand chose (et que sur 180° du pénis), soit on essaie de vraiment appuyer, et là, face à la puissante force démesuré d’un zizi, le moteur essouffle et on parvient (sans même le vouloir) à le bloquer à la puissance du zizi. Bref ; pas top.

Conclusion

C’est dommage. Cet objet a un design élégant et un matériau sain, deux choses assez difficiles à trouver chez un masturbateur destiné aux hommes : il semblait très prometteur. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons demandé à le tester.

Mais nous sommes obligés d’être honnête : il ne fonctionne pas. Rien de rien. Soit il ne touche pas votre bite, soit, si vous avez la chance d’entrer en contact avec les bords, votre pouvoir d’inertie pénienne est trop grand (une gentille métaphore pour ne pas dire que son moteur est trop faiblard), et il s’arrête.

Bref, nous ne conseillons pas vraiment ce produit. Choisissez plutôt un Fleshlight ou un Tenga, ou un modèle moins connu qui vous inspire, peut-être aurez-vous plus d’intuition que nous.

 

Merci à Kisskiss.ch (chez qui il y a l’embarras du choix en matière de sextoys masculins chouettes, contrairement au Mojo) pour nous avoir permis de tester le Mojo Stimulator.

 

Vidéo du Sexy Bunny 2

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Il y a quelques jours, nous avons testé le Sexy Bunny 2, un rabbit tout rose et souriant, de la marque Love to Love.

Comme promis, voici une vidéo montrant son petit museau qui bouge.


Et une seconde vidéo, pour compléter la première :

Test du Tiger G4 de Fun Factory

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La boutique en ligne Neoplaisir nous a proposé de tester le Tiger G4 de Fun Factory (à ne pas confondre avec le dildo Tiger Stubs, de la même marque).

Grand frère du Stronic Eins, ce vibromasseur est un sextoy plus classique : il vibre.

Bien entendu, je n’ai pas hésité une seule seconde.

J’aime bien les produits de la marque Fun Factory, et ce modèle semblait plutôt prometteur.

Avec ses stries sur toute sa longueur, sa forme recourbée et son ergot à sa base, l’engin vise une stimulation double à la manière d’un rabbit, en version texturée. Voyons s’il est efficace.

Packaging

Comme le Stronic Eins de la même marque, le Tiger G4 est présenté dans une boîte en carton, assez similaire d’ailleurs.

Son pourtour est d’une teinte grise, avec des « pois » en relief entourant des photos du sextoy, de face et de profil. Lorsqu’on ôte celui-ci, on accède à une boîte d’un gris doré.

Un packaging agréable à regarder, donc, mais aucun rangement permanent (ni étui ni contenant solide sur le long terme) n’est fourni.

Le sextoy

Aspect

L’appellation féline du Tiger G4 est probablement dû aux stries latérales qui couvrent sa face antérieure, qui évoquent les rayures d’un tigre.

Il est de forme plutôt phallique, version extrêmement stylisée. Rose fuchsia, recourbé à son extrémité, avec un « ergot » à sa base pour stimuler le clitoris. Les stries latérales sont en relief.

 

Dimensions

Le Fun Factory Tiger G4 mesure 3,5 centimètres de diamètre, pour 22 centimètres de long, mais sa partie en silicone ne fait que 16 centimètres, et sa partie insérable 12 centimètres.

Pour la comparaison, sur la photo ci-contre, il est en compagnie d’un gros briquet (et non d’un petit briquet, comme pour la plupart des sextoys photographiés sur ce blog).

 

Texture et matériau

Le Tiger est en silicone de qualité médicale. Un matériau sain, non poreux et qui ne sent pas bizarre. D’ailleurs, en parlant d’odeur, tout comme le Stronic, il sent la framboise !

 

Alimentation

Ce n’est pas une surprise, comme celui du Stronic, le chargeur du Tiger G4 (c’est le même, le Click & Charge) vient dans une boîte séparée. Fun Factory vend le chargeur en supplément, mais Neoplaisr le fournit avec n’importe quel sextoy rechargeable de la marque.

Le bon point, c’est que tous les Fun Factory rechargeables sont compatibles entre eux niveau chargeur, c’est pratique si on en a plusieurs.

Par contre, mauvais point : l’un des deux deux chargeurs Fun Factory que nous avions sous la main a cessé de fonctionner normalement au bout de quelques semaines seulement, à cause d’un faux-contact.
Mais peut-être ai-je été malchanceuse ou maladroite ? Je lui laisse le bénéfice du doute, mais je reste suspicieuse quant à la solidité de ces chargeurs..

Le Click & Charge recharge le vibro par induction électromagnétique, ce qui permet au sextoy de ne comporter aucune prise, donc moins de points d’entrée possibles pour l’humidité.

Il n’est toutefois pas explicitement spécifié comme étant waterproof.

Un logo dans son mode d’emploi semble bien indiquer qu’on peut le tremper dans l’eau pour le nettoyer, mais rien n’est clairement écrit à ce propos. En cas d’immersion, l’eau me semble susceptible de s’infiltrer (au moins en petite quantité) sous le revêtement silicone au niveau de sa jointure avec la poignée. Ce n’est peut-être pas le cas et peut-être suis-je un peu parano, mais dans le doute, je ne tenterai pas de lui faire prendre un bain.

Utilisation

Commandes

Les commandes du Tiger sont situées sur sa poignée.

Trois boutons. De bas en haut :

  • Un étoile, pour allumer le sextoy (une pression longue) et alterner entre les modes (une pression courte).
  • Un « - », pour diminuer l’intensité des vibrations, puis éteindre le sextoy si on appuie longtemps.
  • Un « + », pour l’augmenter.

Ces commandes sont plutôt intuitives, et faciles à repérer au toucher : même dans le feu de l’action, on maîtrise sans difficulté le fonctionnement de l’objet.

 

Modes

Le Tiger G4 a quatre modes :

  • Un mode de vibrations « classique », qui est le seul dont on peut faire varier l’intensité.
  • Trois modes de pulsations.

 

Maniabilité

La poignée du Tiger G4 comporte un trou ovale. La paroi de cet orifice est arrondie, lisse et sa surface métallisée.

On peut y passer un ou deux doigts afin de manier le sextoy plus aisément. C’est plutôt confortable pour les doigts.

 

Usage anal

Contrairement au Stronic, le Tiger G4 n’est pas « verboten trillili » : c’est indiqué sur son mode d’emploi.

Du fait de sa base large, il convient pour un usage anal.

Je n’ai toutefois pas encore tenté d’utilisation anale du Tiger G4, car avec sa forme recourbée, il me semble d’avantage destiné à la pénétration vaginale.

 

Sur le clitoris

L’extrémité en pointe du Tiger est moelleuse, vibre plutôt bien, et j’y voyais donc un bon candidat pour la stimulation clitoridienne.

J’avais vu juste : appliqué sur le clitoris, il permet d’atteindre l’orgasme en quelques minutes.

Alterner entre vibrations et pulsations (surtout le premier mode de pulsations) est particulièrement efficace pour faire monter le plaisir progressivement, les pulsations, puissantes mais espacées, vous maintenant en attente sans faire cesser le stimulation.

Pour cet usage, j’ai apprécié la simplicité des commandes. Certains vibros sont très simples à comprendre lorsqu’on les a sous les yeux, mais pendant l’utilisation, on ne les regarde pas forcément, et on n’a pas forcément envie de cesser de se concentrer sur son plaisir pour déterminer s’il faut ré-appuyer six ou sept fois sur le quatrième bouton en partant du haut pour revenir au mode que l’on vient accidentellement de paumer en tentant d’augmenter la puissance. Ce qui fait qu’au final, on laisse tomber, on se concentre sur un mode qu’on aime bien, et on le garde jusqu’au bout.

Chez le Tiger G4, il n’y a que trois boutons, que l’on distingue aisément au toucher, et finalement assez peu de combinaisons possibles : une, deux, trois ou quatre pressions sur l’étoile pour choisir le mode, et éventuellement appuyer le « + » lorsque ça vibre. On garde le contrôle sur l’objet tout au long de son utilisation : jouer avec les modes devient une expérience bien plus profitable.

 

Utilisation vaginale

Lorsque j’ai utilisé le Tiger G4 pour la pénétration vaginale, je lui ai préalablement permis de faire mumuse sur mon clitoris pour un premier orgasme. Les vibrations de l’extrémité du sextoy remplissent très bien la fonction de préliminaires avant de passer à la pénétration.

Le Tiger G4 n’est pas très large. Il reste de taille tout à fait respectable (il peut concurrencer un pénis de taille moyenne), mais en étant déjà dans l’ambiance, on parvient à l’insérer assez facilement – surtout avec un peu de lubrifiant (à base d’eau pour ce sextoy en silicone).

Une fois le sextoy inséré, l’ergot à sa base stimule effectivement le clitoris, mais avec moins de puissance que ce que permettait son extrémité. Si on effectue des va-et-vient amples, il n’est pas continuellement en contact avec le clito : bref, les effets sur le clitoris sont bien là, mais ne sont que complémentaires. Ce n’est pas réellement un rabbit déguisé.

La texture des stries latérales est perceptible, de manière agréable, tandis que l’extrémité recourbée stimule efficacement la zone apparentée au « point G ».

En vidéo

Conclusion

Les bons points :

  • Il est constitué d’un matériau sain, et il sent bon.
  • Il est efficace. Doublement efficace, même, puis-qu’aussi bien pour une utilisation clitoridienne que vaginale.
  • Ses commandes sont intuitives et se manient aisément, ce qui permet de garder le contrôle sur le fonctionnement du Tiger G4, tout au long de son utilisation.
  • Son prix me parait tout à fait raisonnable (moins de 70 euros) pour une qualité tout à fait convenable.

Les mauvais points :

  • Décidément, je ne suis pas fan du système « Click&Charge » (joli nom pour « chargeur non fourni », heureusement que les boutiques comme Neoplaisir rattrapent la bassesse de Fun Factory en le fournissant). Le chargeur est chouette dans le principe, un chargeur unique/compatible et qui fonctionne par induction, c’est forcément bien pratique, mais avec un sur deux de cassé en peu de temps (sans l’avoir spécialement maltraité) j’ai quelques doutes sur sa solidité. Remarquez qu’il est sans doute garanti, mais quand même..

 

Dans l’ensemble, le Tiger G4 m’a beaucoup plu. Efficace, très agréable à manier, il laisse aussi une impression globale de bonne qualité (matériau sain, aucun défaut visible, détails favorisant son ergonomie, etc). Seul bémol, son chargeur qui nous emballe pas. Du reste, pas de problème particulier, une efficacité très honnête, un prix pas excessif.

 

Un grand merci à la boutique Neoplaisir pour nous avoir permis de tester le Tiger G4 !

 

Vidéo : Smart Wand de LELO, versions Medium et Large

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On nous a posé pas mal de questions sur les Smart Wand de LELO, et en particulier sur les différences entre le Medium et le Large.

Voici donc une petite vidéo dans laquelle on peut voir les deux spécimens fonctionnant côte à côte.

 

Un menu à base de petites annonces érotiques

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En matière de petites annonces érotiques, on trouve un peu tout et n’importe quoi. Mais d’ailleurs, justement, que trouve-t-on si l’on cherche les premiers mots qui nous passent par la tête ? Prenons, par exemple, un repas (copieux, le repas, hein) : au menu, de la salade, des carottes crues, un cerf à la sauce forestière, et une part de tarte.

Salade

Fruitée

Des bananes, des abricots, c’en est presque appétissant. On croirait lire une pub pour un smoothie. Une annonce pleine de vitamines.

 

Florale

En trouvant cette annonce, j’ai d’abord cru que je m’étais trompée de catégorie. Mais non, il s’agit bien d’une proposition osée. J’avoue ne pas comprendre la nature exacte de la recherche de ce monsieur.

 

Charcutière

La perspective d’un patin goût salade de museau, c’est pas hyper engageant. A moins d’être adepte de l’érotisme charcutier (et il étala sa saucisse cuite à point sur la belle tranche de jambon rose qu’elle lui présentait).

Carotte

« Oh, oui, asperge-moi de vinaigrette ! » semble donc être un must en matière d’appel au sexe. Si la salade,  déclinée sous diverses variantes, est une source d’inspiration abondante en matière de métaphores, la carotte, elle, ne désigne qu’une et une seule chose : le pénis de l’auteur de l’annonce.

Je fournis mon légume

Avis aux lapines…

Ce message vous est adressé par Léguman.

 

Jeune carotte cherche vieux pots

Je traduis : « Salut, vieux pot, tu veux goûter mon bouillon ? ».

Cerf

Le brame et peut-être le coït

Viens avec moi dans la forêt et je te le montrerai…

Assistez à la conception de Bambi et reprenez goût à la vie.

La sauce

Vol-au-vent

C’est… spontané, comme proposition. On se demande de quelle recette il peut bien s’agir.

 

Sauce pour nems

Comment rencontrer de nouvelles rencontres tout en faisant un peu de cuisine chinoise :

En tout cas, le porteur de nem sourit déjà d’un air tout épanoui sur la photo jointe à cette annonce plutôt ouatezephoque. S’il s’agit d’un fake, ce pauvre garçon ne savait pas ce qui l’attendait lorsqu’il a posé pour ce portrait béat.

 

Sauce et avale

Un simple « a » peut parfois changer une fellation torride en casse-croute avec Lassie.

 

Burger sauce blanche

En fait, le seul truc qui cloche dans cette proposition, c’est qu’elle inclut les chiottes d’un fast food.

Tarte

Aux poils, bien entendu

Pas très élégant comme manière de s’adresser aux dames. Je peux toutefois conseiller à son auteur, vu que personne ne lui répondra, une recette de tarte aux poils facile à réaliser : tu prends tes poils, de la pâte à gâteaux, tu étales les poils sur la pâte et tu mets au four. Bon appétit !

 

Je viens d’apprendre un mot : l‘attirance pour les pratiques sexuelles impliquant des aliments s’appelle la sitophilie.

Test de l’Icicles No. 28

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La boutique Kisskiss.ch nous a permis de tester l’Icicles No. 28, de la marque Pipedream.

Ce dildo en verre rose, légèrement recourbé, présente une structure spiralée sur sa surface.

Nous avons déjà testé un sextoy en verre (rose également) sur ce blog : le Luxotiq Lyssa. Comme son nom l’indique, le Luxotiq Lyssa est lisse. J’avais envie de savoir si des motifs texturés en verre procuraient une différence remarquable au niveau des sensations.

Si c’est le cas, cela dépend probablement du motif. Voyons donc ce que donne la spirale.

Packaging

L’Icicles n°28 arrive dans une boîte en carton, sur laquelle se trouvent des photos du sextoy, de face et de profil. En en tirant sur un petit ruban blanc situé sur le côté, on peut soulever l’avant de la boîte comme on déplie un livre. On dévoile alors une nouvelle face, en carton noir orné de motifs en relief, avec en son centre une zone en plastique transparent, qui permet de visualiser l’objet.

On ouvre la boîte par le-dessus afin d’en sortir l’Icicles n°28, encastré dans un bloc de mousse.

Ce packaging est solide, et protège efficacement l’objet. Notons toutefois que le carton qui constitue la boîte n’est que peu épais : on ne peut pas la considérer comme un coffret de rangement à proprement parler. En lui lui choisissant une boite ou un étui, il ne faut pas oublier qu’il est constitué d’un matériau fragile, et donc, privilégier un contenant rembourré.

Une mauvaise surprise tout de même au bas de la boîte : « Sold as a novelty only » (en gros, « vendu uniquement en tant que gadget »). Une indication (assez fréquente) qui permettrait à la marque d’éviter certains contrôles, vu qu’il n’est nullement précisé qu’il s’agit d’un sextoy (bah quoi, c’est pas un ornement pour pots de fleurs ?).

Le sextoy

Aspect

Le sextoy semble fait d’un seul bloc, entièrement constitué de verre rose transparent. Pas de défauts visibles sur sa surface, ni à l’intérieur. Notons que la spirale présente quelques irrégularités (lisses). Il s’agit de verre soufflé, c’est pourquoi deux Icicles n°28 comparés rigoureusement ne seront pas strictement identiques.

Sa base est large et plate et le motif en spirale parcourt sa surface.

A son extrémité, son « gland » ou son « bouton » (tout dépend si on le considère plus comme étant de forme phallique ou florale, c’est un peu à mi-chemin entre les deux), est plus large que sa tige spiralée. Deux légères rainures y dessinent un motif en « V » discret.

 

Dimensions

L’Icicles n°28 mesure 18 centimètres de long, pour 3 centimètres de diamètre (ou plutôt 3,5 centimètres, si l’on tient compte de l’épaisseur de ses spirales).

La partie insérable mesure 16,5 centimètres.

Son « gland » fait 4 centimètres de diamètre en sa zone la plus large, pour 3,5 centimètres de long.

Cette fois, c’est un marqueur qui se dévoue pour servir de référentiel de taille sur la photo.

 

Texture et matériau

L’Icicles n°28 est en verre. Il ne risque donc aucune réaction chimique au contact d’autres matériaux, mais il est sensible aux chocs. Il faut donc éviter de s’en servir en compagnie d’un autre sextoy rigide.

Il est, bien sûr, totalement rigide, et a un poids conséquent. Il est lisse, mais les motifs sur sa surface ralentissent les glissements.

Il résiste à toutes sortes de produits nettoyants pour sextoys ou savons, et on peut même (c’est précisé sur l’emballage) le mettre dans le lave-vaisselle. Voire au réfrigérateur, ou au four micro-ondes (non mais quelle idée ! Mais bon, c’est aussi précisé sur l’emballage…) pour varier sa température. Ou, plus simplement, pour jouer avec les températures, le passer sous l’eau, chaude ou froide, avant utilisation.

Utilisation

L’Icicles n°28 est recourbé. Il s’insère en orientant sa tête de manière à ce qu’elle vienne stimuler le « point G » (celle-ci doit donc pointer en direction de votre nombril – ou de celui de votre partenaire, si vous l’utilisez sur un(e) partenaire).

En raison des motifs sur sa surface, il faut impérativement mettre du lubrifiant avec l’Icicles n°28, sinon, ça ne glisse pas. J’ai utilisé un peu de Rends Peace’s, et je me suis servie de l’Icicles en tripotant simplement mon clitoris de l’autre main.

Le sextoy n’est pas très large : sa tête, très lisse, rentre donc assez facilement. Ensuite, les mouvements sont freinés par la texture du corps de l’Icicles n°28 : on sent alors les moindres détails des spirales (ce qui est une sensation inhabituelle, mais très agréable), pendant que sa tête vient stimuler le « point G ». Avec, en résultat, plusieurs orgasmes, obtenus assez rapidement, et plutôt intenses.

Sa base large peut aussi lui permettre de tenir dans un harnais, en tant que gode-ceinture. J’ai tenté de le fixer sur le Joque, mais cet usage ne m’a pas semblé optimal : le sextoy n’était pas maintenu assez fermement à mon goût, en partie parce que son diamètre est nettement plus petit que celui de l’anneau du harnais (ce qui se résout en choisissant un harnais dont l’anneau est plus petit – pour le Joque, par exemple, on choisit la taille de l’anneau à l’achat), en partie parce que sa base n’est pas assez large pour constituer un appui suffisamment stable. Avec un anneau plus petit, je pense que c’est faisable, mais que cela n’est tout de même pas optimal.

Conclusion

Les bons points :

  • Son look, original et esthétique.
  • Les spirales procurent des sensations vraiment chouettes. Ça me donne envie de tester d’autres textures en verre pour comparer. De manière générale, d’ailleurs, sa forme est bien conçue, il stimule là où il faut.
  • Il n’est pas hors de prix (environ 60 euros).

Les mauvais points :

  • Pas de vrai coffret de rangement, ce qui est un peu dommage pour un sextoy fragile.

 

Le seul reproche que je ferais à l’Icicles n°28, c’est de n’avoir pas de coffret qui me permettrait de le garder à proximité de mon lit sans risque de le casser. Si l’on omet son packaging un peu spartiate, c’est un excellent sextoy, original aussi bien au niveau du look que des sensations, et très efficace pour la stimulation vaginale.

 

Merci à la boutique Kisskiss.ch pour nous avoir permis de tester l’Icicles n°28.

Sexe et jeux de plateaux

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Sexe et jeux de plateaux semblent souvent incompatibles : la perspective d’une strip-belote ou d’un dildo-Scrabble fait froid dans le dos.

Certes, une multitude de jeux tentant de vous réconcilier avec le souvenir douloureux des parties de rami avec tatie Hortense en y ajoutant une touche d’érotisme existent et sont commercialisés. Mais ce n’est pas là le sujet de cet article. Internet regorge d’idées de do-it-youself en matière de jeux pour adultes, explorons-les.

Naked Twister

La règle de Twister est très simple : on a un tapis comportant des cercles de couleurs, et une roue permettant de tirer au sort une couleur.

Un joueur tourne la roue, puis tous les joueurs doivent toucher un cercle de la couleur désignée par le hasard. Les joueurs qui touchent le tapis avec un genou ou un coude, ou qui tombent sur le tapis, sont éliminés. Le dernier joueur sur le tapis gagne.

La variante érotique consiste à jouer à Twister tout nus. En ajoutant éventuellement des consignes supplémentaires, comme par exemple :

  • Interdiction de se toucher : si deux joueurs se touchent, ils sont éliminés. Cela complique pas mal le jeu, et mène à des parties assez courtes. Surtout si l’on joue à deux, auquel cas on se retrouve assez souvent perdants (ou gagnants) ex æquo.
  • Définir des zones du corps que l’on n’a pas le droit de toucher.
  • Se rhabiller au fil du jeu : lorsqu’un joueur se loupe, il n’est pas éliminé. Mais tous les autres joueurs ont le droit de remettre un vêtement.

Strip Échecs, Dames, etc

Variantes du Strip Poker, les règles du Strip Chess et les Strip Checkers sont assez simples : dans ces jeux d’échecs et de dames, tout joueur enlève un vêtement à chaque fois qu’il perd un pion.

Les dés : simple, mais efficace

Vous avez peut-être déjà croisé ces paires de dés « érotiques » dont l’un vous propose de tirer au sort une action présumée sexy, et l’autre, une partie du corps. Le tout aboutissant d’ailleurs à des résultats pas forcément si sexy que ça, du genre « mordiller le coude ». Bon, les dés en question coûtent rarement une fortune, mais, d’une part, vous ne les avez pas forcément sous la main s’il vous prend une envie soudaine de jouer à ce jeu, et, d’autre part, ça peut être sympa de choisir soi-même les possibilités, histoire d’éviter de passer la soirée à se chatouiller le nez.

Première option, associer chaque face du premier dé à une partie du corps (1 – le torse, 2 – la fesse, etc…) et chaque face du second dé à un verbe évoquant une action érotique (1 – embrasser, 2 – lécher, etc…).

On peut aussi désigner un acte sexuel pour chaque combinaison de chiffres pouvant être obtenue. On peut utiliser un template imprimable pour écrire ses propres règles du jeu. Mais sinon, une simple feuille de papier peut suffire. Pour éviter d’avoir à déterminer 36 gages, se baser sur le score total obtenu limite le nombre de combinaisons possibles (douze possibilités seulement), tout en ajoutant des différences de probabilités entre les diverses options.

On peut faire de même avec des cartes à jouer, en désignant, de la même manière, un gage par combinaison de cartes.

Scrabble crapuleux

On peut incorporer dans une partie de Scrabble une liste de gages à faire subir à son ou sa partenaire, en fonction du score obtenu. Quelques variantes pouvant être appliquées aux règles du jeu :

  • On peut imposer un champ lexical (par exemple, n’accepter que des mots ayant une connotation plus ou moins érotique). Cela complique le jeu, mais devoir démontrer qu’un des mots que l’on vient de placer a bel et bien une connotation érotique peut constituer un gage amusant. Réfléchissez-y à deux fois avant d’écrire « pantoufle ».
  • Afin d’esquiver une requête trop gênante, un joueur peut refuser de se plier à un gage, mais son adversaire dispose de 10 points supplémentaires pour choisir une épreuve subsidiaire (qui ne doit pas être sur le même thème que la précédente, sinon c’est de la triche).
  • On peut utiliser un chrono pour déterminer la durée des gages.

A peu près les mêmes gages sont utilisables pour jouer à Risk, au Boggle, et à à peu près tout et n’importe quoi, pourvu que ça implique un score. Il suffit d’appliquer le bon barême.

Monopoly érotique et Femdomopoly

Le Monopoly érotique se joue comme le Monopoly classique, en associant une activité érotique à chaque case du plateau (et voici un template imprimable pour noter les gages, ainsi que des exemples de gages). Lorsqu’un joueur possède une case, si un adversaire s’arrête sur cette case, il devra, en plus de la taxe de séjour, s’acquitter du gage associé à cette case.

Quant au Femdomopoly (ou son autre version, le Fedomopoly), c’est une variante (d’un goût esthétique… particulier) d’un Monopoly… mais en version femdom. Les gages sont tout de même un peu poussés. A réserver aux adeptes.


Test des menottes de porte Lux Fetish Closet Cuffs

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La boutique Neoplaisir nous a proposé de choisir un accessoire BDSM soft à tester.

J’ai opté pour une paire de menottes portant le doux titre de « portes de la soumission » : les Closet Cuffs (mot à mot, « menottes de placard »), de la marque Lux Fetish : des menottes spécialement conçues pour attacher son ou sa partenaire à une porte.

Ce n’est pas la première fois que je croise ce type d’accessoire sur le net, et cela fait un moment que je me demande comment c’est fait, et si ça tient bien en place.

Packaging

L’emballage est une boîte en carton assez simple. Pas de soucis là-dessus : à priori, des menottes, c’est solide, inutile de se prendre la tête sur la manière dont on va les ranger, elles ne craignent pas grand chose. L’illustration est un peu kitsch : un bellâtre qui fait des bisous à un dame attachée, et la même dame qui sourit en noir et blanc en fond.

Mais bon, on s’en fiche un peu de l’emballage (que je dirais jetable) : ce qui nous intéresse, ce sont les menottes à l’intérieur.

Les menottes

Bonne surprise à l’ouverture : ça a l’air plutôt costaud. Pas costaud du genre « on peut aussi faire de l’escalade avec », mais pas mal solide pour un accessoire BDSM soft (ce qui n’est pas toujours le cas).

Les anneaux sont assez épais, ils ne se déforment pas en tiraillant dessus. Les mousquetons sont corrects.

Les menottes en elles-mêmes ont un look plutôt soft, mais solide. Elles sont faites d’une sorte de tissu très épais rembourré noir (assez semblable à de la courroie de sac de rando, moelleux au centre et renforcé sur les bords). Elles ferment grâce à une longue bande de velcro, qui laisse une très grande marge de réglage question taille (sur moi, elles tiennent aussi bien sur les poignets que sur les chevilles, et il y a encore de la marge). Bref, on ne se situe pas du côté « cuir et chaînes » du BDSM, mais on est loin des classiques menottes-froufrous à deux sous que l’on rencontre dans tous les sexshops et dans le déguisement « policier » du pt’it neveu de 5ans et demi.

Un mousqueton, fixé sur l’une des menottes, permet de les attacher l’une à l’autre, et donc, de les utiliser sans accessoire supplémentaire. Même s’il est bien pratique pour l’utilisation sans porte, je ferais tout de même un petit reproche à ce mousqueton : on ne peut pas l’ôter. Ce qui fait que, lorsque les menottes ne sont pas liées l’une à l’autre (par exemple, si l’on est attaché(e) à une porte bras écartés), il pendouille. Pas bien grave, mais je note.

Les menottes sont confortables, et tiennent plutôt bien : lorsqu’on a les poignets liés ensemble, on parvient à ôter soi-même les menottes en détachant le scratch, mais elles ne s’ouvrent pas accidentellement, et ne glissent pas. C’est, je pense, juste ce qu’il faut pour de la domination-soumission soft.

Côté entretien, il faut juste faire attention à ne pas laisser traîner le velcro ouvert sur une couverture ou sur un pull; mais a priori, à moins d’être de fervents fétichistes du mohair, vous n’êtes pas censés faire des choses érotiques en pull.

Les courroies

Les système d’attache « spécial porte » est simple, mais bien vu. Deux courroies, réglables, qui s’attachent sur chacune des menottes à une extrémité, et qui comportent à l’autre extrémité un cylindre en plastique, que l’on coince de l’autre côté de la porte (en haut, bien sûr) avant de la refermer.

Inutile de préciser qu’il vaut mieux choisir une porte solide : le terme « closet cuffs » n’est guère adéquat, les portes de placard ne sont pas toutes adaptées.

Autant vous prévenir tout de suite : si vous voulez vraiment être attaché(e) les bras en l’air, vous avez intérêt à n’être pas bien grand(e). Ou alors, à avoir une porte imposante. Sinon, dans la plupart des cas, vous serez dans la même position que la dame et le monsieur attachés sur l’emballage : il vous faudra plier les bras, bref, ce sera plus confortable au niveau des mouvements, mais ôtera un peu au côté « contrainte » recherché par l’accessoire un peu BDSM.

 

Le plus simple, c’est de vous donner des dimensions :

Au plus court, 33 centimètres de courroie dépassent de la porte, plus environ 7 cm de mousqueton et d’anneau. Au plus long, 69 (héhé, même pas exprès) centimètres (plus le mousqueton et l’anneau qui ne changent pas de taille).

Pour une porte qui fait deux mètres et des poussières, moi un mètre soixante, ça passe nickel en réglant les courroies sur leur longueur minimale.

Conclusion

Mes mains. Lapin.

Les bons points :

  • Ça reste soft sans avoir l’air gnan-gnan (look sobre, solidité crédible).
  • Le concept est original, et fonctionne (en tout cas sur la plupart des portes d’intérieur).
  • Les menottes s’utilisent séparément. S’attacher à une porte, c’est bien gentil, mais un accessoire destiné uniquement à cette usage, ça serait peut-être un peu trop ciblé. Il faut plutôt voir les Closet Cuffs comme une paire de menottes dotée d’une fonctionnalité bonus.
  • Elles ne coûtent pas très cher (moins de 25 euros, c’est-à-dire un peu plus que des menottes à froufrous, mais pour un accessoire nettement plus sympa).

Les mauvais points :

  • Les courroies sont peut-être un peu trop longues (ou plutôt, pas assez réductibles).

En matière d’accessoires BDSM, j’ai généralement une préférence pour les designs un brin plus « théâtralisés » (on ne dira pas kitsch pour ne pas me vexer) : plus ça semble sorti du fin fond d’un donjon, mieux c’est (ce qui n’empêche pas de rester soft, c’est juste une question de look). Quitte à se mettre en scène, autant y mettre les effets spéciaux. Mais j’ai bien aimé les Closet Cuffs, pour l’originalité de leur fonction, leur sobriété et leur aspect pratique réussi. Bref, un produit très honnête pour un prix pas délirant.


Merci à la boutique Neoplaisir pour nous avoir permis de tester les Closet Cuffs.

Test du mini-vibro Rocks Off Ammunition for Love

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La boutique en ligne Kisskiss.ch nous a envoyé le mini-vibromasseur Rocks Off Ammunition for Love RO-80mm.

Malgré son nom un brin bourrin (munitions pour l’amour ? c’est violent, quand même…), ce sextoy, tout petit, n’est guère effrayant.

Présenté dans un coffret-miroir de poche, il est doré, et en forme de balle (de balle de fusil, pas une baballe qui rebondit), d’où son nom.

 

Observons cela de plus près.

Packaging

L’emballage

L’emballage présente plutôt bien : il est en plastique transparent, avec un socle noir.

Au centre, le vibro, posé dans son chargeur, y est mis en évidence. Notez que ce packaging est jetable : c’est le chargeur du sextoy qui jouera aussi le rôle de coffret de rangement.

 

Le coffret

Le coffret, qui fait aussi miroir de poche, laisse apparaître le sextoy, à travers une vitre en plastique. Je ne sais pas s’ils visaient la discrétion par camouflage ou pas, mais personne ne sera dupe : en rencontrant cet engin sans le connaître, on peut éventuellement se demander ce dont il s’agit, mais on peut difficilement le prendre pour un accessoire de maquillage (ou alors c’est que vous être drôlement balèze pour improviser une histoire crédible quant à sa fonction).

Cette boîte-chargeur mesure 10,5 centimètres de diamètre, pour 4 centimètres de haut. Si on veut la transporter dans sa poche, il faut une grande poche. Mais elle rentre dans à peu près n’importe quel sac à main.

Je trouve l’idée du miroir plutôt sympa. Si l’on compte se servir du vibro hors de chez soi, ou, plus précisément, quelque part où il n’y a pas de miroirs, on peut, par exemple, s’imaginer vérifier après utilisation que l’on a une tête crédible pour quelqu’un qui ne vient absolument pas de se masturber, avant de retourner parmi du monde. Il peut aussi servir de miroir de masturbation, histoire d’observer sous un autre angle ce qui se passe du côté de votre foufoune (même si, faute de poignée, ce ne sera pas le miroir le plus adéquat pour cet usage).

Le sextoy

Aspect

Le vibro en lui-même est tout petit, doré, avec la marque inscrite sur le côté.

 

Dimensions

Le sextoy en lui-même mesure 8 centimètres de long, pour 1,6 centimètres de diamètre.

Sur les photos ci-dessous, on peut le voir en compagnie d’un marqueur (le même que dans le test de l’Icicles n°28. Monsieur le marqueur devient un grand mannequin.) et du LELO MIA.

 

Texture et matériau

Le côté « plastoc » est un peu trop prononcé à mon goût. L’Ammunition for Love est très léger, ce qui, d’un côté, est chouette pour son côté portable. Mais… ça manque un peu de poids. A côté du LELO MIA, par exemple, il fait un peu gadget. Surtout au niveau de son coffret-chargeur qui, sans comporter de défaut majeur en particulier, fait tout de même bien made-in-china plastoc.

La surface du sextoy est dure et toute lisse.

 

Alimentation

L’Ammunition for Love est rechargeable : sa boîte-miroir est également son chargeur. Celle-ci possède un câble, fixé, dont l’extrémité se branche sur un port USB.

En-dehors du chargement, on enroule (très facilement) le câble sous un cache, dans le dessous de la boîte.

Le chargement; chronométré par mes soins, dure 50 minutes. Une diode, située au bas du miroir, reste allumée pendant le chargement, et s’éteint dès que celui-ci est terminé.

L’autonomie indiquée est de deux heures d’utilisation. J’ai voulu vérifier en chronométrant : il a tenu 1h15 non-stop. Ce n’est pas autant que le chiffre annoncé (on notera toutefois que j’ai mesuré avec le mode de vibrations le plus puissant, qui doit consommer plus de batterie qu’un mode plus faible), mais c’est déjà pas mal, même très satisfaisant à mon goût. Le sextoy ne restant en principe jamais allumé une heure durant en continu, cela représente donc une bonne poignée d’utilisations avant de devoir le recharger.

Utilisation

De par sa petite taille et ses vibrations, l’Ammunition for Love se consacre exclusivement à la stimulation clitoridienne.

 

Commandes et modes

Au niveau des commandes, un seul bouton. Celui-ci permet d’allumer le sextoy et de de passer d’un mode au suivant par une pression simple, et d’éteindre le sextoy par une pression longue.

L’Ammunition for Love a sept modes :

  • Trois modes de vibrations, d’intensités différentes.
  • Des séries de pulsations qui s’accélèrent progressivement,
  • Des pulsations régulières rapide,
  • Un mode alternant pulsations lentes, moyennes et très rapide,
  • Un modes alternants trois séries de 3 pulsations courtes suivies d’une pulsation longue, et une série de deux pulsations longues.

Comme pour beaucoup de vibros, le mode que je préfère est celui qui permet d’aboutir à un orgasme le plus simplement : le mode de vibrations le plus fort.

 

Niveau sonore

L’Ammunition for Love est assez peu bruyant. Question niveau sonore, il se situe dans la même catégorie que les LELO MIA et MIA 2, c’est-à-dire parmi les vibros les plus silencieux. On remarquera au passage que le son produit est un poil plus aigu (la nature des vibrations diffère).

 

Efficacité

Comparé avec le LELO MIA, les vibrations sont, je crois, un tout petit chouilla plus faibles, mais surtout de plus haute fréquence : concrètement, on a l’impression qu’elles se propagent moins efficacement. Il y a « plus » de vibrations, mais elles sont moins fortes, moins pénétrantes, et a fortiori, moins efficaces.

Avec son bout fin que l’on place directement sur le clitoris, une texture plus molle aurait peut-être été plus agréable ?

Malgré ces petites remarques, au final a bestiole vibre tout de même plutôt bien. En tout cas, suffisamment pour que je parvienne à jouir en trois minutes environ avec le mode de vibrations le plus fort .

Bref, il est tout de même tout à fait efficace.

Conclusion

Les bons points :

  • Les vibrations sont suffisamment puissantes (du moins, à mon goût) pour un sextoy tout petit.
  • J’aime bien le miroir, et le look de la boîte en général.
  • Le chargement via USB est pratique.

Les mauvais points :

  • Une qualité de fabrication et une sensation trop plastiques, trop cheap. C’est pour moi son principal défaut.

L’Ammunition for Love est un petit vibro sympa, mignon, efficace et transportable à souhait. Quelques négligences en matière de qualité de finition assombrissent tout de même le tableau. Celles-ci ne sont absolument pas rédhibitoires, mais en ciblant dans la même gamme de prix, on peut avoir un LELO MIA 2… Et à choisir entre les deux, pour moi, le choix est vite fait : même si j’aime beaucoup le look original de l’Ammunition for Love, la qualité prime.

 

Merci à Kisskiss.ch pour nous avoir permis de tester le mini-vibro Rocks Off Ammunition for Love.

Test du Lapinou de Sexy Market

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La boutique en ligne Sexy Market nous a proposé de tester « le Lapinou », un petit vibro clitoridien en forme de lapin.

Ayant croisé le sosie de ce sextoy sous divers noms (le Totoro d’Odeco, le LoversPremium Honey O-Bunny et le Muse Massager), je pensais que mon interlocuteur faisait allusion à l’un de ces modèles. Eh bien non, il s’agit bien de la version Sexy Market du lapin à gros sourcils.

 

Je ne sais pas si les diverses versions comportent des différences, mais au premier abord, elles semblent se ressembler pas mal.

Voyons donc ce que vaut ce Lapinou Sexy Market.

Packaging

Le packaging présente plutôt bien, mais il est jetable, et donc sans grand intérêt.

Intéressons-nous plutôt au sextoy.

Le sextoy

Aspect

Le Lapinou est mignon. Il ressemble à un lapin, mais aussi (et surtout) à Totoro, l’esprit de la forêt trognon de Miyazaki. Son mode d’emploi avoue d’ailleurs qu’il s’inspire de ce personnage.

En fonctionnement, il s’éclaire de tous les côtés : ses yeux et ses sourcils s’allument (différemment en fonction du mode choisi), et le cercle formant le pourtour de son ventre clignote.

Tous ces trucs lumineux, ça fait un peu gadget, certes, mais gadget plutôt bien fichu. Pas de défaut sur sa surface, il pèse un certain poids (pas huit tonnes, hein mais suffisamment pour sembler consistant), les détails sont soignés…

Et, en bonus, il constitue une super toupie : certes, ce n’est pas là son but initial, mais il tourne hyper bien sur lui-même. On en viendrait presque à regretter qu’il s’agisse d’un sextoy : on a envie de trimbaler ce lapin rigolo avec soi et de le montrer, mais ce serait plutôt mal vu en société.

 

Dimensions

Le Lapinou mesure 9 centimètres de haut, pour 5 centimètres de diamètre : c’est un lapin de poche.

 

Texture et matériau

Le haut du corps et les oreilles du Lapinou sont en silicone pur, tandis que son popotin est en plastique ABS (uniquement des matériaux sains, donc).

Comme d’habitude avec les sextoys en silicone, pour prendre soin de sa petite peau de lapin sensible, évitez-lui d’entrer en contact avec des matériaux avec lesquels il pourrait réagir chimiquement : lubrifiants à base d’eau uniquement, et trouvez-lui une pochette ou un coffret de rangement.

Le bas du corps est rigide, tandis que les oreilles sont souples.

Il est inodore : reniflé et approuvé.

 

Alimentation

Le Lapinou est rechargeable (et il est déjà chargé lorsqu’on le sort de son emballage).

Mais en le déballant, nous avons eu une mauvaise surprise plutôt étonnante. Le transfo est bien là, l’emplacement où on est censé le brancher est bien indiqué, mais… pas de trou ! …? On fait comment, pour le recharger ?

Perplexes, nous l’avons d’abord observé sous tous les angles, dans l’espoir de découvrir un mécanisme qui dévoilerait la prise cachée. Ah bin non, y’en a pas.

Ou plutôt, il y a bien une prise, mais elle se trouve sous le silicone, là où l’on devine un petit cercle sous l’inscription « DC ». Le trou dans le revêtement a été oublié.

Il faut donc percer, en faisant gaffe à ne rien bousiller. Bon. On a galéré un bon quart d’heure, ne sachant pas trop quoi faire car ne souhaitant pas l’abîmer, mais on a fini par s’en sortir : la technique consistait à maintenir le pouic du chargeur bien horizontal (en supposant que Lapinou-Totoro soit assis sur son popotin), et à bourriner un peu.

Avons nous manqué de chance et était-ce un défaut de cet exemplaire en particulier, ou ce problème touche-t-il tous les lapinous ? Aucune idée.

Cela dit, une fois cette étape (un brin laborieuse, surtout sans aucune indication) passée, le chargement en lui-même se passe bien. Je n’ai pas chronométré la durée d’utilisation permise avant de devoir le recharger, mais je m’en suis servi plusieurs fois sans que sa batterie ne donne de signes de faiblesse.

Utilisation

Les oreilles souples du Lapinou sont destinées à la stimulation du clitoris.

 

Commandes et modes

Le Lapinou a 10 modes :

  • 3 niveaux d’intensité de vibrations
  • 7 modes de pulsations

On allume le vibro, puis on passe aux modes de vibrations suivants en appuyant sur l’un de ses yeux (au choix, tout dépend par quel mode on veut commencer). On revient au mode précédent en appuyant sur l’autre œil.

Pour l’éteindre, on fait défiler les modes (dans un sens ou dans l’autre, peu importe) jusqu’à ce que les vibrations cessent.

On remarquera, au passage, que son fonctionnement ne correspond pas au mode d’emploi indiqué sur l’emballage (bizarre…), mais on n’a pas vraiment besoin d’un mode d’emploi pour comprendre comment utiliser l’engin.

 

Niveau sonore

Le Lapinou est à classer parmi les vibros peu bruyants. Porte fermée, on ne l’entend pas dans la pièce à côté.

 

Efficacité

Le Lapinou m’a surprise par sa puissance : pour une petite bestiole, il vibre sacrément fort !

Toutes proportions gardées, bien entendu : rien à voir avec un vibro filaire utra-puissant du genre Body Wand ou Fairy. Mais pour un mini-vibro qui fonctionne sur batterie, il est bourrin.

 

 

Avant d’essayer le Lapinou, je pensais qu’il s’utilisait en calant le clito entre ses deux oreilles. Apparemment, j’avais surestimé la taille de mon clito : en tentant de placer l’engin ainsi, la zone de contact est très petite, rapport au diamètre des oreilles. La position idéale s’avère être : une oreille du Lapinou directement sur le clito, bien à plat, qui va faire tout le boulot, et l’autre oreille au-dessus ou au-dessous du clito, qui apporte une petite stimulation-bonus. Les oreilles sont flexibles : c’est donc assez facile à positionner, et confortable.

Le silicone en surface est un peu mou. Pas autant que la pointe du We Vibe Touch ou du Fun Factory Tiger G4, par exemple, mais, pour le clito, c’est déjà mieux que pas mou du tout : qui dit mou dit frottement amortis, et donc plus de marge sur le ratio durée d’utilisation / quantité de lubrifiant à tartiner pour ne pas s’irriter.

Bref, c’est un sextoy efficace : pour moi, environ une minute par orgasme lors du premier test, sans pourtant être spécialement dans l’ambiance.

Conclusion

Les bons points :

  • Il est trognon et rigolo. Et pas moche.
  • Pour sa taille, il est drôlement efficace : ce lapin est un lapin puissant.
  • Il est constitué de matériaux sains (silicone et plastique ABS)

Les moins bon points :

  • Prise de chargement inexistante… ou plutôt, à perforer soi-même.
    J’espère qu’il s’agissait d’une malchance, car si ça n’a rien de bloquant, dans le principe c’est un peu abusé je trouve.
  • Pas de pochette de rangement.

Niveau look, on aurait envie de le classer avec les canards vibrants, histoire de se constituer une basse-cour de sextoys en forme d’animaux, mais niveau efficacité, le Lapinou ne concourt pas dans la même catégorie : contrairement à son acolyte coin-couineur, c’est un vrai vibro digne de ce nom, tandis que l’autre volaille n’est qu’un bibelot décoratif.

Si vous cherchez un petit vibro clitoridien qui ne ressemble pas à un sextoy, et qui reste bien efficace, dans une gamme de prix pas démente, je ne peux que vous le recommander.

 

Merci à la boutique Sexy Market pour nous avoir permis de tester le Lapinou.

 

Devinette : quelle est cette machine infernale ?

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Une petite devinette : mais qu’est-ce donc que ce drôle d’objet sur la photo ? Vous avez le choix entre plusieurs réponses.

  • Réponse A : les commandes d’un vaisseau spatial dans un film des années 80.
  • Réponse B : un jeu pour gagner des peluches dans une fête foraine.
  • Réponse C : un engin pour pour surveiller la température d’un réacteur nucléaire.
  • Réponse D : peuh, n’importe nawak, on sait bien qu’il s’agit d’un truc sexuel !

(Un article est caché derrière le bouton rose. Vas-y, clique, ça mord pas.)

Body Wand Midnight vs Fairy Mini : le test comparatif

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Les vibros ultra-puissants se ressemblent souvent, tant et si bien que l’on s’y perd un peu pour en choisir un. Pourtant, tous ne sont pas identiques.

La boutique en ligne Lovely-Vibes nous a envoyé le Body Wand Midnight et le Fairy Mini 230 V.

C’est parti pour un test comparatif.

Et vu qu’il ne s’agit pas là des seuls vibromasseurs ultra-puissants que nous avons sous la main, nous allons en profiter pour les comparer également au grand frère du Body Wand Midnight, le Body Wand classique.

Nous allons bien voir s’il y à des différences marquantes ou pas entre les deux, et si oui lesquelles !

Déballage

Packaging

Les deux vibros ont des packagings assez semblables : il s’agit de boîtes en carton, avec un visuel du sextoy sur le devant. L’emballage du Fairy Mini est un chouilla plus petit que celui du Body Wand Midnight, et les designs différent (rose pour le Fairy, noir et blanc pour le Body Wand Midnight).

Mais inutile de s’y attarder davantage : ces boîtes sont jetables.

Ouvrons-les vite et intéressons-nous plutôt à leur contenu.

 

Rangement

Le Fairy Mini dispose d’un étui rose tout doux en poils de Bisounours, tandis que le Body Wand Midnight est tout nu.
L’étui en lui-même n’a rien d’outrageusement exceptionnel, mais c’est drôlement pratique et appréciable d’en avoir un fourni.

Aspect

Formes et dimensions

Fairy Mini, Body Wand et Body Wand Midnight

Avec des formes rigoureusement identiques et les mêmes dimensions (25 centimètres de long, avec une tête de 4,5 centimètre de diamètre), les deux sextoys ne se distinguent que par leurs teintes.

Bon, et vaguement la forme de leur prise, certes, mais à moins que vous ne soyez passionné(e) de prises électriques, on va dire que c’est pour le moins anecdotique.

Pour comparaison, le Body Wand classique (le bleu ciel, au centre sur la photo) mesure 32 centimètres de long, avec une tête de 5,5 centimètres de diamètre.

 

Looks

Beaucoup connaissent le Fairy, blanc et rose, avec son look façon karaoké dans le monde de Polly Pocket. C’est mignon, mais c’est kitsch.

Le Body Wand Midnight, lui, est noir uni. Bref : plus classe. Dans la catégorie vibros ultra-puissants filaires, c’est le seul à ma connaissance qui soit noir. Les innovations en matière de design n’ont toutefois pas été poussées au-delà des coloris et on est loin du design du Smart Wand de LELO, mais on se trouve déjà dans un registre bien plus sobre que celui du Fairy. Et selon mes goûts à moi, c’est une bonne chose.

Caractéristiques

Texture et matériau

Les deux sextoys sont en plastique dur. Pour le Fairy Mini, il est indiqué « 30% ABS, 70% plastique ». Pour le Body Wand Midnight, ce n’est pas indiqué, mais il y a de fortes chances que ses ingrédients soient les mêmes que ceux du Body Wand d’origine : « TPR et plastique ».

Le TPR et l’ABS sont deux matériaux non poreux et sains pour l’organisme. « Plastique », cela ne veut pas dire grand chose, mais vu que leur texture est dure, Fairy et Body Wand n’ont aucune raison de contenir des phtalates. Du reste, il n’y a pas plus de raisons de s’inquiéter que pour le reste des objets en plastique qui remplissent notre quotidien.

Les deux sextoys sont durs, donc, mais leur cou, en « accordéon », est flexible, ce qui amortit les mouvements.

 

Alimentation

Le Body Wand Midnight et le Fairy Mini 230 V se branchent sur secteur (remarquez, vu son nom, il serait franchement étrange que le Fairy « deux cent trente volts » fonctionne avec des piles). Notons qu’il existe également des modèles rechargeables des marques Fairy et Body Wand, très probablement moins puissants, mais je m’avancerai pas sur ce que je ne connais pas.

Les avantages et inconvénients de l’alimentation filaire sont assez évidents. Du bon côté, pas de laborieuse recherche de piles ni de « surprise, la batterie du sextoy est vide ! ». Du mauvais côté, il faut impérativement avoir une prise à proximité, et surtout ne pas manipuler d’eau (ni de jus de fruits, hein) ni en avoir dans les parages (sous peine de finir en rôti, ce qui est fort contrariant).

La prise du Fairy Mini est on ne peut plus classique. Celle du Body Wand Midnight se sépare en deux parties : si on débranche l’embout européen, on découvre une prise japonaise (ou du moins, il me semble bien qu’il s’agit d’une prise japonaise : 110 V. Le fait qu’il ait été conçu au Japon et Google semblent confirmer cette hypothèse). Mais comme je le disais plus tôt, à moins que vous ne soyez un aficionado des prises électriques, tout ça, on s’en bat un peu la nouille.

 

Commandes

La puissance des vibrations des deux sextoys se règle avec une molette, qui commande un potentiomètre. C’est très simple et pratique pour jouer à faire varier les intensités, commencer doucement puis augmenter peu à peu, baisser quelques instants pour reprendre de plus belle, etc…

Cela rajoute de l’intérêt aux sensations, en évitant de se laisser engourdir et de « s’habituer » à la puissance des vibrations. Cela permet également de reprendre la stimulation très doucement peu après l’orgasme, pendant que le clito est particulièrement sensible.

Sur les commandes, Fairy et Body Wand Midnight sont donc ex æquo (et ex æquo également avec le Body Wand classique, qui se règle de la même manière). Tous trois l’emportent sur le Palm Power Massager, avec son mono-bouton un peu relou qui ne sait qu’augmenter et ne comprend pas toujours très bien si on veut l’éteindre ou augmenter sa puissance.

Utilisation

Puissance

Finalement, il y à bien une différence marquée entre ces deux concurrents – cela ne fait aucun doute : le Fairy Mini est de loin bien plus puissant que le Body Wand Midnight.

Bon, les deux sextoys vibrent très fort. Mais le Fairy Mini vibre encore plus fort. On se rend compte de la différence dès qu’on les allume, avant même de les avoir essayés, en les posant à puissance maximale contre la paume de la main.

Le Fairy Mini est aussi puissant que le Body Wand classique (celui de grande taille). A ce niveau de puissance-là, c’est assez difficile de les comparer avec précision : en les essayant l’un après l’autre, ça fausse les mesures en faveur de celui qui est utilisé en second, en s’en servant avec une pause suffisamment longue pour que le clito ait le temps de se calmer entre deux utilisations, on ne se souvient pas avec exactitude de l’intensité d’un sextoy au moment où l’on teste l’autre.

La méthode la plus fiable reste donc de placer la tête d’un vibro dans la paume de chaque main. On constate alors que les intensités du Fairy Mini et du Body Wand classique sont du même ordre de grandeur, bien que la sensation diffère (et ça se remarque aussi à l’utilisation), car la taille de la zone de contact diffère.

Pour résumer la question puissance, je trouve que cela est un bel exploit de la part du Fairy mini, pourtant beaucoup plus petit que le Body Wand Classique. Le Body Wand Midnight est lui aussi très très puissant, mais sans équivoque possible, il l’est moins que le Fairy Mini.

 

Niveau sonore

Sur l’emballage du Body Wand Midnight, un logo portant la mention « Whisper quiet ». Certes, il est moins bruyant que le Fairy Mini. Mais « murmure calme », je n’irais tout de même pas jusque-là.

Disons que le Fairy Mini émet un son de mixeur bruyant, tandis que le Body Wand Midnight tend à évoquer un mixeur moderne plutôt silencieux (mais un mixeur tout de même).

Bon, j’exagère peut-être avec le coup du mixeur (j’ai du mal à juger, je n’ai pas de mixeur), mais dans la pièce à côté, porte fermée, on l’entendra. C’est un peu le même genre de bruit qu’un épilateur électrique, je trouve.

 

Efficacité

Fairy Mini ou Body Wand Midnight, j’atteins très (très) vite l’orgasme avec n’importe lequel des deux vibros. Et à volonté (à condition de tartiner au préalable mon clito de lubrifiant, faut pas déconner non plus), vu que c’est trop rapide pour que les frottements aient le temps de devenir gênants. Et sur commande, grâce à la molette qui me permet de choisir le moment précis où je souhaite que l’intensité grimpe en flèche et déclenche un orgasme.

Pour moi, le niveau de comparaisons entre ces deux sextoys ne se situe pas là. Mais mon clito est loin d’être parmi les plus récalcitrants : si vous avez des doutes quant aux exigences du vôtre, n’hésitez pas, choisissez le Fairy Mini. Si le rose Barbie vous gêne vraiment et qu’un vibro « seulement » très très puissant (mais clairement moins que le Fairy) vous suffit, optez pour le Body Wand Midnight.

De la part d’un vibro ultra-puissant, être suffisamment bourrin pour faire jouir rapidement, ce n’est pas facultatif pour moi. Et ce critère est rempli avec brio par le Fairy Mini et par le Body Wand Midnight (du moins, selon l’avis de mon clito).

Mais, tant qu’à faire, quitte à avoir un engin dont le but est de vibrer très, très fort, à dimensions et fonctionnement identiques, je préfère qu’il vibre le plus fort possible. C’est plus drôle, ne serait-ce que pour le plaisir de pouvoir pousser l’intensité encore plus fort, et ça fonctionne à coup sûr, même lorsque votre clitoris a décidé de vous embêter et de bouder.

Le Fairy Mini remporte donc la manche la plus importante du match : c’est le plus puissant. Différence palpable et certaine.

Conclusion

Comptons les points :

Pour le Body Wand Midnight :

  • Visuellement, il est plus classe.
  • Il est moins bruyant.

Pour le Fairy Mini :

  • Il est plus puissant, sans doute possible. Ce qui est (du moins pour moi) le point le plus important.
  • Un étui de rangement est fourni. Ça aussi, c’est apprécié.

On a affaire là à deux sextoys chouettes, qui se ressemblent sur pas mal d’aspects. Pour les départager, tout dépend des critères que l’on privilégie parmi leurs différences.

De mon point de vue, quel que soit le look de l’objet, celui-ci passe après son efficacité, surtout quand la différence de look ne se situe qu’au niveau du coloris. La puissance est le critère le plus important.

Des deux, j’aime les deux, mais le Fairy Mini est vraiment celui que je préfère (et en plus, il a une housse).

 

 

Merci à la boutique Lovely-Vibes, qui nous a fourni le Fairy Mini et le Body Wand Midnight pour que nous puissions les comparer.

Le Wake Up Vibe, réveille-matin pour foune

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La boutique Espace Libido nous a envoyé le Wake Up Vibe.

Cet engin m’intriguait drôlement. Un réveil-sextoy. Ou un sextoy-réveil, tout dépend de vos priorités.

Je ne suis vraiment pas du matin. Un réveille-matin vibrant serait-il capable d’y changer quelque chose ?

D’ailleurs, se faire réveiller par des vibrations, est-ce agréable, ou déplaisant ?

Le Wake Up Vibe se porte toute la nuit, dans une culotte ou un shorty.

N’est-ce pas inconfortable pour dormir ? Et, déjà, tient-il bien en place, ou le retrouve-t-on sous le lit au petit matin ? Tout un panel de questions qui titillaient ma curiosité quant au réveille-foufoune.

Déballage

Packaging

Le packaging du Wake Up Vibe est joli, mais jetable.

Je ne m’y attarderai donc pas plus.

 

Accessoires

Le Wake Up Vibe est fourni avec un petit étui de rangement noir, dans lequel on case sans problème l’objet, mais, comme presque toujours (et c’est dommage), pas son chargeur.

Un masque pour dormir, rose pâle avec un élastique noir, est également fourni.

Bon, il y a peu de chances pour que l’on ose se servir du Wake Up Vibe pendant que l’on roupille dans les transports en commun (ou dans un quelconque lieu suffisamment public pour que l’on ait besoin d’un masque de sieste), mais on peut toujours utiliser le masque en tant qu’accessoire érotique, pour bander les yeux dans du bondage très très soft. Ce n’est pas forcément le bandeau le plus pratique au monde, mais ça fait toujours plaisir d’avoir des gadgets-bonus avec un sextoy.

 

Le réveil

Aspect

Le Wake Up Vibe est lisse, triangulaire mais recourbé. Le modèle que nous avons reçu est rose, mais il existe aussi en mauve et en noir.

Au niveau de la zone qui se place en contact avec le clito, une petite boule proéminente vers laquelle (on le constatera une fois l’engin allumé) les vibrations se concentrent.

Devant, un petit afficheur LCD typique de réveil, et cinq boutons sous la forme de quatre flèches directionnelles et un bouton central de validation.

 

Dimensions

Le Wake Up Vibe mesure 12, 5 centimètres de long, pour 7 centimètres de large, mesurables en haut (il est triangulaire, donc s’affine en allant vers le bas) et environ 1 centimètre d’épaisseur là où il est le plus épais.

C’est un peu grand pour tenir entièrement dans une culotte classique – du moins avec les miennes, l’engin dépasse un peu sur le haut. Mais dans un boxer par exemple, ça passe nickel.

 

Texture et matériaux

Le Wake Up Vibe est en silicone de qualité médicale. Il est rigide, mais doux.

Fonctionnement

Chargement

Le Wake-Up Vibe est rechargeable. Son chargeur est fourni avec une flopée d’adaptateurs, au cas où l’on voudrait s’en servir pour se réveiller aux quatre coins du monde.

 

Commandes et modes

Les commandes deviennent intuitives une fois qu’on les connaît, mais au départ, on ne les devine pas par magie. Il vaut mieux garder le mode d’emploi sous la main.

Comme pour tout les appareils électroniques ayant beaucoup plus de fonctions que de boutons et peu d’affichages, certains auront un peu de mal au début, et d’autres y arriveront sans peine. Mais rien de bien complexe ici.

Pour accéder directement aux modes de vibrations, sans attendre l’heure de se lever, on appuie sur le bouton rond central : le réveil bascule en mode manuel. On constate alors qu’il a six modes de vibrations. Tous ces modes, numérotés, sont des séquences de « pulsations » :

1) Rapides et régulières.
2) Quatre, puis une, puis trois.
3) Séries de quatre : trois courtes, une longue.
4) Séries de deux pulsations courtes, assez espacées.
5) Séries de deux, une courte, une longue.
6) Deux pulsations longues et deux très longues.

Pour régler l’heure : on maintient la flèche gauche appuyée jusqu’à ce que l’heure se mette à clignoter. On sélectionne ensuite l’heure avec les flèches haut et bas, puis on valide en appuyant sur le bouton rond, on sélectionne les minutes et on valide à nouveau.

Pour régler l’heure de la « sonnerie » du réveil : on appuie longuement sur la flèche droite, jusqu’à ce que l’heure du réveil s’affiche en clignotant. On règle d’abord l’heure, avec les flèches haut et bas, puis on valide avec le bouton rond. On règle ensuite les minutes, puis on choisit le mode de vibrations, de la même manière.

Pour verrouiller les commandes : on appuie, deux fois d’affilée, très vite et très légèrement sur le bouton rond central. Idem pour déverrouiller.

On remarquera que tous les modes sont réguliers et saccadés, il s’agit de motifs qui se répètent inlassablement. Pas de vibrations constantes (qui sont souvent, chez la plupart des vibros possédant divers modes, les plus efficaces pour atteindre l’orgasme).

 

Niveau sonore

Pour un sextoy-réveil, être bruyant ne serait pas un défaut, et pourrait même (selon les conditions dans lesquelles on compte l’utiliser) présenter un intérêt : celui de réveiller à coup sûr (mais peut-être au détriment du plaisir que l’on éprouve à s’en servir).

Mais, si on le compare à un vibro classique, le Wake Up Vibe n’est pas particulièrement bruyant. On l’entend, mais ce n’est pas la cacophonie non plus.

Si l’on a un truc important à faire le matin, il vaut mieux se munir d’un réveil d’appoint, ou programmer quelques sonneries sur son téléphone, histoire d’avoir un peu de boucan pour ne pas se rendormir après le réveil en douceur du Wake Up Vibe.

Utilisation

En tant que vibro classique

(Mode manuel)

Les vibrations sont agréables, mais pas assez puissantes pour déclencher un orgasme.

Pour un sextoy, cela aurait été éliminatoire. Mais le Wake Up Vibe ne prétend pas être un sextoy à proprement parler, et il est le premier dans sa catégorie (la catégorie, très peu peuplée pour le moment, des réveils vibrants). On lui pardonnera donc le fait de ne pas savoir tout faire à la perfection. Mais si le Wake Up Vibe 2 (ou un quelconque aspirant au titre de successeur du Wake Up Vibe) existe un jour, je ne pourrais que souhaiter qu’il soit un peu plus puissant !

 

En tant que réveil

Une fois mis, ça fait (à peu près) ça

Avant de me coucher, j’ai enfilé un shorty, dans lequel j’ai glissé le Wake Up Vibe sur le devant, en plaçant sa « bosse » contre mon clito. On sent la présence de l’objet, mais ce n’est pas inconfortable, ni intrusif : c’est doux, et la forme colle plutôt bien au corps : c’est plus excitant qu’autre chose.

Petit défaut toutefois quant à sa longueur : pourquoi arrive-t-il aussi haut ? Était-ce vraiment nécessaire pour stimuler mon clito, qui est en contact avec le bas du sextoy ? Là, j’aurais presque l’impression qu’il s’intéresse à mon nombril… Bon, pour ce qui est du nombril, j’exagère, mais je pense que la taille du Wake Up Vibe pourrait être réduite de moitié sans que cela nuise à son bon maintien en place.

Je m’endors généralement assez facilement, donc je ne suis peut-être pas la testeuse la plus exigeante sur ce point, mais en tout cas, l’engin ne m’a pas empêchée de dormir comme une marmotte. Je l’ai mis à « sonner » (ou plutôt, à vibrer) quelques minutes avant mon réveil habituel (mon téléphone).

Le lendemain matin, le Wake Up Vibe était toujours là où je l’avais mis. Pas bougé. Ses vibrations m’ont effectivement réveillée, et en douceur. Cela commence par des vibrations très, très faibles (toujours sous forme de « pulsations », pas de mode continu), puis l’intensité augmente peu à peu, au fur et à mesures que les « sonneries » se répètent. C’est progressif, et l’enchaînement est assez bien fait, laissant le temps de se réveiller progressivement, en même temps que les vibrations augmentent crescendo.

Je l’ai déjà dit, ce n’est pas assez puissant pour un orgasme, mais d’un autre côté, concrètement, je ne suis pas sûre que j’apprécierais d’être réveillée par un Fairy à pleine puissance. Le Fairy est d’ailleurs posé près de mon lit, mais l’idée de m’en servir au réveil ne m’est jamais venue à l’esprit. C’est comme un seau d’eau fraîche sur le visage : par un après-midi d’été d’intense canicule, c’est agréable, en guise de réveil, beaucoup moins, question de contexte.

Si ces vibrations douces me conviennent de la part d’un réveil vibrant, je note toutefois que cet accessoire ne satisfera peut-être pas les attentes de tout le monde : si c’est un bon gros orgasme matinal (et vite fait si possible, on n’a pas forcément trois heures de côté avant de devoir se lever) que vous souhaitez pour bien vous réveiller, mettez plutôt un vibro ultra-puissant sur votre table de chevet (Smart Wand de LELO, Fairy, Body Wand, Palm Power ou autre).

Conclusion

Les bons points :

  • Le concept est drôle et original.
  • Il réveille en douceur, progressivement, et avec des sensations drôlement agréables.
  • Il ne m’a pas gênée du tout pour m’endormir, ni pour dormir.

Les mauvais points :

  • Ce n’est pas un sextoy à proprement parler : que ce soit au niveau de sa puissance peu poussée ou de ses modes de vibrations, il n’est pas réellement fait pour atteindre l’orgasme.

 

Et donc, est-ce que je vais maintenant utiliser le Wake Up Vibe pour me réveiller tous les matins ? Concrètement, non, pour la simple et bonne raison que je je fait partie de ces gens qui n’aiment pas tellement dormir en culotte, et donc encore moins, avec un truc dans le slip.

Pas qu’il soit inconfortable : (comparaison méga-classe, mais je parie que vous y avez vous aussi pensé en voyant le Wake Up Vibe) il se remarque à peine plus qu’une serviette hygiénique, mais la plupart du temps, je préfère roupiller les fesses à l’air.

Ceci dit, est-ce que je m’en resservirai à nouveau ? De temps en temps, très certainement !

Autant, tous les jours, je pense que ça deviendrait peut-être lassant (ou au contraire addictif, si ça se trouve..?), autant, occasionnellement, se faire réveiller en douceur par une sensation agréable, c’est très appréciable.

 

Merci à la boutique Espace Libido, qui nous a fourni le Wake Up Vibe pour que nous puissions réaliser ce test.

Test du dildo Glassvibrations Teufelszunge

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Le gode que m’a envoyé la boutique Pinkpouss a attiré mon attention dès le premier regard.

Il est en verre d’un joli rouge ocre et en forme de langue de dragon dotée de « papilles » en relief sur le dessus, presque opaque par endroits.

J’aime bien les sextoys en verre, et j’aime tout autant les sextoys texturés.

Je n’ai donc pas eu besoin de savoir prononcer le nom du joli dildo Glassvibrations Teufelszunge pour avoir très envie de le tester.

Le colis

Le sextoy est arrivé assez rapidement, dans un colis discret, plutôt bien rembourré. Rien à dire donc quant aux conditions d’expédition.

Packaging

Le coffret

Le Teufelszunge se présente dans un coffret en carton épais, assez solide, dont le dessus comporte une large « fenêtre » en plastique transparent, qui permet de contempler l’objet. Le fond de la boîte est recouvert d’un épais matelas.

Il faut faire attention, car ce coffret ferme à l’aide de deux aimants qui ne sont guère puissants (en tout cas pas suffisamment pour garder la boîte fermée si on la tient à l’envers). Des attaches sont prévues pour maintenir le sextoy en place, mais encore faudra-il penser à les nouer systématiquement en remettant l’engin dans son coffret.

D’un autre côté, la structure de la boîte est solide, elle ne risque pas de s’aplatir, et le coussin-matelas est drôlement classe. Le coffret fourni peut donc faire office de boîte de rangement « définitive », à condition de le manier avec soin.

 

L’étui

Un étui en tissu, qui ferme à l’aide d’un cordon, est également fourni. Comme toujours, je trouve ça très sympa qu’une pochette de rangement accompagne un sextoy car c’est bien le genre d’objets que l’on ne peut souvent pas laisser traîner sur une table, et qui demandent une certaine hygiène et une certaine protection.

Cet étui est doux au toucher, sa texture fait penser aux textiles qui constituent la plupart des maillots de bain.

Le sextoy

Aspect

Le sextoy semble tout droit sorti d’un bouquin d’heroic fantasy. D’ailleurs, « Teufelszunge » signifie « langue du diable ». C’est aussi le nom allemand d’une fleur asiatique qui porte en français le doux nom d’amorphophallus konjac (konjac pour les intimes), qui sert, entre autres, à faire des bonbons.

Ce godemichet est rouge-ocre, plus ou moins translucide, voire totalement opaque ou totalement transparent selon les zones.

Sa forme débute en spirale, permettant d’y glisser le doigt afin de mieux le manier. Elle continue presque droit, en s’affinant sur la longueur. Les « papilles » du dragon (ou du diable ?), en relief, parcourent la face extérieure de la spirale et s’étendent jusqu’à la pointe de l’objet.

 

Texture et matériau

Le Teufelszunge étant en verre, il faut évidemment prendre les précautions habituelles pour les sextoys constitués d’un matériau fragile : ne pas jouer au basket avec, ne pas l’introduire en même temps que d’autres objets (en particulier les objets durs) et vérifier avant chaque utilisation qu’il ne comporte aucune fissure.

On peut jouer à faire varier sa température en le trempant dans de l’eau, chaude ou froide, ou en le mettant au réfrigérateur ou au congélateur.

Pas de four micro-ondes ni d’azote liquide, mais vous vous en doutiez probablement (et je ne pense pas que beaucoup de gens se baladent avec une bonbonne d’azote liquide en quête de sextoys à congeler avec).

Il passe au lave-vaisselle, mais cela n’est pas vraiment nécessaire : un passage sous le robinet avec du savon suffit à le nettoyer.

 

Solidité

Je suis tombée sur cette vidéo sur le site de Glassvibrations :

Je ne connais pas les conditions dans laquelle cette expérience a été réalisée, ni l’état exact du pauvre sextoy qui a servi de marteau en y regardant de plus près, mais s’il n’y a pas de trucage, je suis impressionnée.

En tout cas, le mot « sextoy » est clairement indiqué sur le mode d’emploi. Ce qui est bon signe : le Teufelszunge est bien vendu explicitement en tant que sextoy, pas en tant que « novelty » : a priori, il ne redoute pas les contrôles.

Utilisation

Pour le moment, je n’ai pas tenté d’utilisation anale du Teufelszunge. Mais a priori, sa poignée large permet de se le mettre dans le trilili sans risque.

 

Utilisation vaginale

Les sensations procurées par l’insertion du Teufelszunge dans le vagin sont surprenantes, bien que fort agréables.

J’ai préféré l’insérer côté concave vers l’avant (côté texturé du sextoy contre côté clito donc) : c’est la position qui m’a semblé la plus naturelle. On sent bien sa forme, et les moindre détails de la texture de ce côté.

Puisque je parle de sa forme, d’ailleurs, l’effet produit par celle-ci est assez étrange : comme vous avez pu le voir sur les photos, l’objet va en s’affinant sur la longueur. L’extrémité est très fine, mais arrondie. Le tout, dans un matériau dur et lisse. Il pénètre donc facilement malgré sa texture (mais j’ai tout de même ajouté un peu de lubrifiant pour que ça glisse mieux).

Il ne stimule pas spécialement le « point G », et comme pour les autres godes non vibrants que j’ai pu testé, il ne me permet pas à lui seul d’atteindre l’orgasme. Mais avec un petit coup de pouce manuel ou à l’aide d’un vibro sur le clitoris en complément (pas dur, le vibro, attention aux risques de heurts entre les deux sextoys), il accélère la cadence en apportant des sensations très intenses, déclenchant rapidement un orgasme puissant.

Conclusion

Les bons points :

  • Je le trouve particulièrement joli et original. Il ne trimballe aucun des clichés associés aux sextoys, ce qui est un exploit en soi.
  • Il n’est pas hors de prix (moins de 50 euros) pour un sextoy d’aspect classe, avec une petite trousse de rangement et une boite suffisante pour le conserver en sécurité.
  • Sa texture, sa forme, son matériau procurent des sensations qui sortent de l’ordinaire.

Les mauvais points :

  • Pas de mauvais point en particulier. Il faut juste garder à l’esprit qu’il est en verre, ce qui lui confère d’emblée pas mal de qualités (matériau sain, qui ne se détériore pas avec le temps et ne réagit pas au contact avec d’autres matières, facile à nettoyer, qui permet des jeux de températures), mais aussi quelques inévitables soucis logistiques liés à la fragilité du matériau : on ne peut pas le transporter aisément, et il faut le ranger avec soin (du moins, si l’on compte le garder longtemps).

J’aime beaucoup le Glassvibrations Teufelszunge. Si vous cherchez un sextoy et un seul, à utiliser en solo sans autres accessoires, ce n’est probablement pas celui que je vous conseillerais en priorité, car il n’est pas vraiment « multi-usages ». Par contre, si vous souhaitez ajouter un spécimen élégant à votre répertoire sextoyesque ou faire plaisir à votre partenaire en lui offrant un bel objet érotique qui ne ressemble à aucun autre modèle, le tout sans vous ruiner, je vous le recommande vivement.

 

Merci à la boutique Pinkpouss pour nous avoir permis de tester le Glassvibrations Teufelszunge.


Cabines vidéo d’un sexshop : pourquoi y va-t-on ? [Partie 1]

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Pourquoi fréquente-t-on les cabines vidéos d’un sexshop ? Quelques habitué(e)s des lieux ont accepté de m’éclairer sur le sujet en me racontant leur point de vue et leurs expériences.

Dans cette première partie, voici ce qu’en pense Melle. Misslady, qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.

 

J’ai pas mal d’expérience des cabines vidéo de sexshops. Celles-ci ne m’attirent pas spécialement pour leur fonction première (regarder un film porno), mais plutôt pour les avantages qu’elles apportent en matière de libertinage, dont je suis adepte.

 

Il existe plusieurs types de cabines vidéo : les cabines « simples » (qui ne m’intéressent pas vraiment), les cabines « doubles », et les « géantes » qui, avec leur douzaine de places assises et de leur écran plus grand, peuvent parfois obtenir la pompeuse appellation de « cinéma ». On peut les trouver dans des sexshops, mais aussi dans certains saunas ou clubs.

Les cabines doubles sont pour moi des lieux de rencontres très pratiques pour y retrouver des personnes que je ne souhaite pas recevoir (et réciproquement) ni rencontrer dans des lieux en plein air qui « craignent » un peu. Cette option me semble résolument intéressante pour les rencontres que je qualifierais de « purs plans cul sans lendemain ».

 

Je choisis en général des établissements discrets, propres, disposant de sanitaires, et bien sécurisés.

Le cadre est sobre : des banquettes en skaï (facilement nettoyables soi-même avec un flacon de gel désinfectant si on n’a pas confiance), des miroirs muraux, une lumière tamisée, des portemanteaux pour les vêtements… La pièce peut être chauffée en hiver et climatisée en été, ce qui est appréciable. Et gâteau sur la cerise, une télé diffuse des cochonneries inspirantes, que l’on a soi-même choisies s’il s’agit d’un sexshop et non d’un sauna, pour se stimuler si besoin. Le tout à un prix nettement plus intéressant que celui d’un hôtel, pour y faire strictement la même chose.

Dans certains saunas, les banquettes peuvent être remplacées par des lits en skaï également, et certaines pièces disposent parfois d’équipements SM, genre croix de saint André, sling (ndlr : un sorte de hamac, version BDSM), etc…

 

Donc oui, je suis très cliente des cabines de sexshop, dont j’use et abuse. Idem pour les « cinémas », qui s’avèrent être d’agréables endroits d’exhib ou d’orgies et me semblent beaucoup plus sécurisés et salubres que certains bois ou parcs.

De plus, ces lieux semblent à l’abri des contrôles de polices (contrôles fort refroidissants lorsqu’ils surviennent en pleins ébats pour y mettre fin) – et je n’y ai pour l’instant jamais reçu d’amendes pour attentat à la pudeur ou autres joyeusetés en cas d’exhib (ndlr : les cabines vidéo sont des lieux dont l’accès et restreint, payant, et réservé aux personnes majeures. A priori, comme dans un club libertin, pourvu que vous respectiez les personnes présentes et les lieux, la nudité et les pratiques sexuelles entre adultes consentants n’ont rien de répréhensible).

 

Par contre, je vais mettre un gros bémol : trouver un sauna ou un sexshop où l’on se sente vraiment à l’aise et en sécurité, avec une population agréable, cela prend pas mal de temps. Tous les établissements ne se valent pas. Le premier filtre est le prix : il est généralement périlleux de choisir le moins cher. Le second est l’heure où l’on s’y rend. Et d’autres précautions sont à envisager, bien sûr, si on veut multiplier les chances de passer un bon moment sans souci.

Pour avoir visité (parfois en coup de vent, juste le temps de m’en offusquer) certaines cabines à touristes parisiennes de la rue de la Gaîté, de Clichy, ou de Saint-Denis, je peux témoigner de l’insalubrité totale de certains sexshops, voire de l’insécurité palpable qui se dégage de la population qui fréquente certains de ces établissements sordides, où même la pire des bactéries mourrait probablement grignotée par la gale…

Ma préférence personnelle va donc à de petits commerces de province, nettoyés quotidiennement, qui sentent le frais plutôt que la branlette, dont les rouleaux de sopalin dans les cabines et de PQ dans les toilettes sont remplacés à temps, et dont les employés et la clientèle sont courtois, souriants et sympathiques. Bref : compatibles avec mes petites attentes, comme pour n’importe quel commerce.

 

Un grand merci à Melle. Misslady pour avoir pris le temps de répondre à mes questions.

Vous pourrez très bientôt lire ce que d’autres personnes ont répondu dans la suite de cet article.

Cabines vidéo d’un sexshop : pourquoi y va-t-on ? [Partie 2]

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Pourquoi fréquente-t-on les cabines vidéos d’un sexshop ?

Quelques habitué(e)s des lieux ont accepté de m’éclairer sur le sujet en me racontant leur point de vue et leurs expériences.

Dans cette seconde partie, voici ce qu’en pense Thierry, qui a aimablement accepté de répondre à mes questions.

 

J’ai 52 ans et je suis en couple depuis plus de 28 ans. Je fréquente les cabines de sexshops régulièrement, depuis plus de 20 ans.

 

A seize ans, je suis entré pour la première fois dans un cinéma porno (il y en avait encore à l’époque). Je paraissais beaucoup plus âgé et on ne m’a pas demandé si j’étais majeur, alors qu’un de mes potes, qui avait dix-neuf ans, a dû montrer sa carte d’identité. J’y suis retourné assez souvent, seul ou avec des amis. La salle était généralement remplie d’hommes, qui se masturbaient, en solitaire devant l’écran, ou qui cherchaient à sucer des queues, discrètement, dans les coins.

La fréquentation des sexshops est venue plus tard, quand les cinémas pornos ont fermé les uns après les autres. Marié et ayant des enfants à la maison, je ne voulais pas qu’ils puissent tomber sur des cassettes de films X, alors j’en regardais dans des cabines de sexshop. J’y allais environ deux ou trois fois par semaine.

Même si c’était très excitant, le lieu en lui même était assez sordide. A l’époque (fin des années 80 et années 90), les lieux étaient principalement fréquentés par des hommes qui s’approchaient pour regarder dans les cabines pendant que vous vous masturbiez, et cherchaient parfois à participer. Les sols et les murs étaient souvent jonchés de kleenex et de taches de sperme, il n’y avait pas de toilettes et les éclairages étaient plutôt sombres, voire inexistants. Cela c’est arrangé depuis.

 

A la même époque, j’échangeais des correspondances avec des couples pratiquant l’exhibitionnisme. Je les rencontrais par le biais d’annonces, qu’ils passaient dans des revues spécialisées. Ils aimaient être vus et moi j’adorais voir. On se fixait des rendez-vous dans un lieu précis, ou je les suivais en voiture dans un coin calme. Là, ils réalisaient leurs exhibs et moi, je matais en me masturbant. La plupart du temps, je ne participais pas : ce n’était pas leurs envie, et cela me convenait très bien, ils voulaient juste baiser devant moi. Je faisais semblant de me cacher, mais ils savaient que j’étais là. Souvent, je les voyais regarder dans ma direction. D’autre fois, mais c’était beaucoup plus rare, le couple voulait que je me branle juste devant eux, ou alors la femme me finissait avec la main ou la bouche.

 

Pour anecdote, à une époque ou je travaillais loin de mon domicile, je fréquentais assidûment un sexshop avec plusieurs salles de projection et des cabines individuelles. Une collègue de travail, également amie très proche et intime, le savait. Un jour, elle m’a demandé ce que j’y faisais. Après le lui avoir expliqué, elle m’a demandé de l’y emmener pour lui montrer cela.

Surpris par cette requête, j’ai décidé de lui accorder cette faveur : après tout, on couchait déjà ensemble, donc pourquoi pas. Un après-midi, je l’ai donc conduite dans ce sexshop. Elle a choisi un film pour le faire projeter en salle, et nous sommes allés le regarder ensemble.

Dans la salle de projection se trouvaient plusieurs hommes, qui nous ont regardés entrer. J’ai entrepris d’exhiber mon amie en montrant ses seins, puis j’ai remonté sa jupe pour la branler devant le film. Des hommes se sont approchés, le sexe à la main, et se sont masturbés devant elle. Je me suis branlé devant elle, comme la plupart des gens présents. Elle a reconnu par la suite avoir eu un peu peur sur le moment, mais avoir adoré ça. Cela reste un très beau souvenir.

 

La première fois que je suis entré dans un sexshop avec mon épouse, c’était pour lui acheter un sextoy. Elle savait que je me rendait de temps en temps dans ce genre d’endroit pour me satisfaire en solitaire, mais quand elle m’a vu serrer la mains des vendeurs et les tutoyer, elle a quand même été surprise… Il faut dire que je fréquentais les lieux presque quotidiennement…

Mais elle n’a jamais voulu se rendre en cabine avec moi. On partage d’autres activités, elle et moi, et si j’accepte qu’elle touche d’autres hommes (ndlr : Thierry et sa compagne pratiquent le candaulisme), elle ne supporte pas que d’autres femmes me touchent .

 

Depuis, je fréquente régulièrement des sexshops et j’ai vu l’évolution des lieux, plutôt en bien d’ailleurs. Passant d’endroits fréquentés principalement par des hommes, à une clientèle beaucoup plus variée. Avec les années, les sexshop changent, ont moins tendance à rester cachés dans des ruelles sombres, se montrent au grand jour, font de la pub dans des journaux classiques, et la clientèle se féminise.

Aujourd’hui, il n’est pas rare qu’un couple, ou une femme seule, donne un rendez-vous pour un plan baise ou un gang bang. La plupart du temps, tout se passe dans le respect des personnes présentes. Si une personne n’a pas l’esprit libertin, elle est vite mise de coté.

La fréquentation augmente et les rencontres sont de plus en plus chaudes, mais les habitués restent à peu près les mêmes depuis des années : des hommes seuls d’un certain âge, des travestis occasionnels, des hommes voulant tenter l’expérience gay, des couples, rares, voulant trouver du frisson, et moi, qui ai trouvé là un moyen de satisfaire ma libido sans éprouver de remords et sans avoir l’impression de tromper celle que j’aime, car dans 90% des cas, je ne me sers que de ma main… comme beaucoup d’hommes dans leur salle de bains ou devant leur ordinateur.

 

Un grand merci à Thierry pour avoir pris le temps de répondre à mes questions.

Voir l’interview précédente sur le même thème.

 

(Source de l’illustration : galerie Flickr de Denkrahm)

Test du Fun Factory Stronic Zwei

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Nous avons reçu un mail un peu bâclé (ou automatique) de Fun Factory, adressé, semble-t-il, à un Monsieur portant mon prénom (féminin), à quelques lettres près.

Ce mail nous proposait de tester en avant-première « le premier pulsateur pour homme, pour une stimulation anale en profondeur à en perdre la tête » (hein ?) : le Stronic ZWEI, que j’avais eu l’occasion de tester.

Stronic, me dites-vous ? J’ai immédiatement cessé de chipoter sur la qualité de la sémantique du mail et me suis empressée de répondre.

J’ai beaucoup aimé le Stronic EINS et ses pulsations puissantes et originales, et le ZWEI est un nouveau modèle qui reprend le même concept. Peu m’importe qu’il soit pour homme, pour femme ou pour kangourou mutant, c’est moi qui vais le tester.

L’engin, sans son emballage d’origine, se trouvait dans une trousse Fun Factory.

Comme promis dans sa description, cette trousse est effectivement inodore. Sa fermeture éclair a l’air solide, et son tissu semble plutôt étanche : lorsqu’on l’éclabousse (j’ai bien dit « éclabousser », hein, pas « tremper »), l’eau ne traverse pas, le sextoy reste au sec.

Vendue 6 euros sur le site de Fun Factory, je ne saurais vous la conseiller, pas plus que vous la déconseiller. Enfin, c’est une trousse, quoi. Une trousse à sextoy.

Fun Factory nous a gâtés : dans la trousse, quelqu’un avait également glissé un chargeur  – Le Click & Charge, chargeur compatible avec tous les vibros Fun Factory rechargeables sortis jusqu’à présent, qui s’achète séparément. Je vous en ai déja parlé ici et .

Et on trouvai aussi dans la boite – la classe pour une geekette amoureuse des sextoys comme moi – une petite clé USB Fun Factory, contenant un petit dossier de presse : des images, vidéos et logos associés au Stronic ZWEI.

Le sextoy

Aspect

La forme du Stonic ZWEI est plutôt abstraite. Il me fait penser à un joystick, avec sa tête recourbée qui semble faite pour poser le pouce dessus et faire feu (sans mauvais jeu de mots).

Le modèle que nous avons reçu est bleu, mais il existe également en noir.

 

Texture et matériaux

Le Stronic ZWEI est constitué de silicone pur, de « qualité médicale », nous dit-on.

Le matériau est le même que pour le Stronic EINS, mais la répartition des zones « moelleuses » est différente. L’EINS a une texture globalement uniforme, tandis que le ZWEI comporte des zones nettement plus molles que d’autres, en particulier son extrémité et sa base (car on s’éloigne l’axe central rigide du sextoy).

 

Niveau sonore

Comme pour le Stronic EINS : le niveau sonore du Stronic ZWEI est tout à fait raisonnable. Pour vous faire une idée du type de son généré, secouez une boîte (celles en carton) de médicaments dans votre main et vous obtiendrez le même genre de bruit.

 

Commandes et modes

Les commandes du Stronic ZWEI sont les mêmes que celles de son prédécesseur : trois boutons : « Fun », « + » et « - ».

  • « Fun » permet d’allumer (une pression longue) et d’éteindre (une pression brève) le sextoy.
  • « + » et « - » permettent de sélectionner un mode de vibrations.
  • Le sextoy s’allume sur le quatrième mode. De là, on peut soit partir vers l’arrière avec le bouton « - » et accéder à trois autres modes, soit partir vers l’avant avec le bouton « + » et accéder à six autres modes.
  • Les modes ne sont pas « en boucle » : Lorsqu’on atteint le dernier mode de vibrations, on ne revient pas au premier par une pression sur « + » (et, de même, lorsqu’on atteint le premier mode, si l’on ré-appuie sur « - », on reste sur le premier mode).

 

Le Stronic ZWEI a, donc, dix modes, qui sont les mêmes que ceux du EINS :

A l’allumage, il est sur un mode de pulsations régulières, qui est le mode le plus lent.

Si l’on va vers l’avant (« + »), on découvre trois autres modes réguliers d’intensité constante (nommés Samba, Rumble et Quicky), de plus en plus rapides.

Si l’on va encore vers l’avant (« + »), rencontre trois rythmes plus fantaisistes :

  • Le premier (Roller Ball), d’intensité constante, part de pulsations lentes, accélère brusquement le rythme, qui devient soudain très rapide, puis ralentit progressivement.
  • Le second (Vienna Waltz), de fréquence constante, augmente peu à peu d’intensité jusqu’à atteindre un pic, puis retombe sans transition à l’intensité minimale.
  • Le dernier (Rumba), d’intensité constante, alterne sans transition des périodes de pulsations lentes et des périodes de pulsations rapides.

Si l’on repart au point d’allumage et que l’on va vers l’arrière (« - »), on découvre trois nouveaux modes par « vaguelettes » (Rattle, Gallop et Dirty Dancing), alternant pulsations d’intensité très faible et pulsations fortes.

Utilisation

Bon. Ça y est, je peux me vanter d’avoir testé un stimulateur prostatique. (… Cherchez l’erreur)

 

Utilisation clitoridienne

Stronic et clitoris se moquent éperdument l’un de l’autre. Je l’ai compris en testant le Stronic EINS, je ne tenterai même pas le coup avec le ZWEI. Mais on aura du mal à reprocher ça à ce sextoy anal.

 

Utilisation vaginale

Certes, le Stronic ZWEI a une base très large, qui permet de l’insérer dans l’anus sans risque qu’il se prenne pour une petite taupe exploratrice et se coince dans votre fondement (concrètement, avec un sextoy qui n’a pas été designé trilili-proof, le risque en question est plutôt faible si vous ne faites pas n’importe quoi, mais bon, ça ne fait pas de mal de prendre des précautions).

Certes, sa courbure à son extrémité doit pouvoir stimuler la prostate s’il est utilisé sur un homme.

Mais de là à le définir comme étant uniquement un sextoy anal masculin, c’est un simple choix marketing de la part de Fun Factory. Le ZWEI a des dimensions tout à fait honorables (il est plus petit que l’EINS, qui est plutôt gros, mais ça reste une taille « phallique »), et sa forme recourbée peut aussi s’avérer intéressante pour la stimulation vaginale.

 

Il faudra par contre m’expliquer le délire quant à la soit-disant similarité des sensations procurées par le Stronic EINS avec celles ressenties lorsqu’un partenaire masculin vous pénètre. Un partenaire masculin de quelle espèce ? Un pénis humain ne pulse pas (ou alors, on m’a caché ce terrible secret).

Pour le Stronic ZWEI, je confirme mon avis. Certes, le sextoy effectue des allers-retours d’avant en arrière, mais ça n’a rien à voir avec les gestes que l’on réalise avec un pénis (ou un dildo porté en tant que « pénis » dans un harnais, ou un Feeldoe) pour pénétrer un(e) partenaire. Le mouvement est beaucoup moins ample, et, même avec le mode le plus lent, la cadence est beaucoup plus rapide. De plus, le ZWEI n’est franchement pas en forme de zboub, ce qui change pas mal de choses au niveau des sensations.

Il s’insère plus aisément que le Stronic EINS, mais, à moins d’être déjà bien dans l’ambiance, le lubrifiant est toujours de rigueur.

Je me suis principalement servie du ZWEI avec un vibro sur le clito en complément (ce que je fais souvent lorsque j’utilise un sextoy destiné à la stimulation vaginale). La forme « prostate-proof » du ZWEI stimule finalement plutôt bien le « point G » féminin : sa tête vient appuyer sur cette zone, au rythme des pulsations, y appliquant une pression qui reste adoucie par la texture souple de l’épaisse couche de silicone.

 

Utilisation anale

Je n’ai pas de prostate (on s’en doutait bien), et Lui a quelques appréhensions quant aux sextoys spécifiquement destinés à stimuler cet organe. Je ne suis donc (du moins pour le moment) pas en mesure de vous dire si le Stronic ZWEI stimule agréablement la prostate.

Mais j’ai un « point G » (ou une partie interne du clito, tout dépend de votre philosophie de la foufoune) et un trilili. Je n’ai donc pas à m’interroger longtemps pour savoir où je peux me mettre le ZWEI.

 

Les dimensions du EINS étaient trop impressionnantes pour que j’ose l’approcher de mon postérieur (et de surcroît, sur son mode d’emploi apparaissait un logo indiquant « éloigne ce truc de ton popotin ! »). Si le ZWEI, lui, est fait pour bien s’entendre avec les anus, je ne le conseillerais toujours pas à qui cherche un tout petit sextoy pour s’initier à la pénétration anale : il n’est pas énorme, mais il n’est pas si petit que ça non plus.

Le Stronic ZWEI s’insère à l’aide d’un peu de lubrifiant, en s’étant au préalable relaxé(e) et mis(e) dans l’ambiance, à l’aide de quelques préliminaires avec un(e) partenaire, d’un petit coup de main ou d’un vibro. Pour ma part, j’ai apprécié l’aide du Fairy Mini sur ce coup-là. Je me suis également aidée de mes petites mimines.

Il vaut mieux l’insérer éteint, et l’allumer ensuite. J’ai d’abord tenté le contraire, mais mon trilili a eu peur. Il faut dire que l’engin gigote pas mal, c’est plutôt impressionnant.
Une fois éteint par contre, mon trilili fut rassuré et je n’ai pas rencontré de difficultés particulières.

Je l’ai positionné avec sa tête recourbée vers l’avant, pour que celle-ci vienne appuyer sur mon point G. Chez un homme, la prostate / le « point P » / le « point G masculin » se situe (à peu près) dans la même direction par rapport à l’anus, vers l’avant. Le mode d’emploi est donc identique.

 

Dans un premier temps, j’ai décidé de laisser le ZWEI « immobile » (si cet adjectif peut qualifier un objet en train de « pulser »), ou, du moins, de le laisser placé sans le déplacer manuellement, comme une sorte de plug anal pulsant. Il reste bien en place dans cette position, sans avoir à le maintenir. En effet, la forme du sextoy s’affine un peu avant sa base, et l’anus a tendance à se contracter autour de cette zone, empêchant l’objet de « s’enfuir » (ah, les vibros qui tentent de se faire la malle pendant qu’on les utilise, ces fieffés sournois qu’on ne dénonce que trop rarement…).

Pour la stimulation anale, j’ai une nette préférence pour les trois modes réguliers d’intensité constante, accessibles via le bouton « + » (« Samba« , « Rumble » et « Quicky »).

 

J’ai ensuite tenté une utilisation plus active du Stronic ZWEI. Je me suis emparée de son manche et j’ai entrepris de lui faire subir des va-et-vient, en l’orientant un peu pour mieux cibler mon point G.

Le résultat fut convaincant. Je ne compterai pas les orgasmes résultants comme score exclusif du Stronic ZWEI, étant donné que celui-ci a bénéficié de l’aide du Fairy, mais la stimulation interne est en tout cas très intense et agréable. J’en déduirai que, comme son grand frère, le Stronic ZWEI est un sextoy qui gagne à être malmené pour découvrir tout son potentiel et en profiter.

Conclusion

Les bons points :

  • Les mêmes pulsations que chez le Stronic EINS, chez un sextoy plus polyvalent, qui permet de stimuler l’anus et le vagin.
  • Son look est sympa, son matériau sain, et il est globalement bien conçu, sans défaut : on a clairement affaire là à un objet de bonne qualité, dont le design et l’ergonomie ont été soignés dans les moindres détails.

Les mauvais points :

  • La seule caractéristique un peu rédhibitoire chez le Stronic ZWEI ne se situe pas au niveau de l’objet en lui-même : c’est son prix. 149 euros, chargeur et rangement non compris. Pour un objet de qualité, certes, mais ça pousse tout de même à la réflexion avant achat.

Pour ce qui est des (convaincantes) pulsations, je vous invite à regarder la vidéo que nous avions réalisé pour le stronic EINS, puisque les pulsations sont les mêmes (désolés, on fait un peu les flemmards, sur ce coup-là). Vous pouvez la voir sur notre chaine Youtube ou sur le test du Stronic EINS.

Je ne pense pas que le Stronic ZWEI soit un sextoy réservé aux hommes, ni même un sextoy uniquement destiné au plaisir anal.

Entre les deux Stronic, je préfère le ZWEI au EINS (même si j’aime bien le Stronic EINS aussi), pour sa polyvalence et pour sa taille plus modeste.

Je le conseillerais donc sans hésiter aux femmes, aux hommes et aux kangourous mutants (quoique, peut-être pas aux aux kangourous mutants).

 

Merci à Fun Factory pour nous avoir permis de tester le Stronic ZWEI.

 

Sextoys, érotisme et poissons d’avril

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Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, hier, ce n’était pas seulement Pâques, mais aussi le premier avril. Le jour où une déferlante de canulars s’abat sur le net.

Voici donc un petit tour d’horizon des faux scoops de la journée.

Le Gäsm de LELO : un sextoy à manivelle, à monter soi-même

LELO annonce la création du Gäsm, un sextoy… euh… assez particulier.

En pulpe de bois et en caoutchouc recyclé, ce vibro écolo se recharge en tournant une manivelle.

Afin de réduire son coût de fabrication et de ne le vendre « que » 179,99 dollars, vous devez l’assembler vous-même. Mais il est fourni avec un super SAV : en effet, des messieurs à moustache de chez LELO sont disponibles 24h/24 pour vous conseiller gratuitement quant à l’assemblage et à l’utilisation du Gäsm.

Bien entendu, cet objet, doté d’un mode d’emploi loufoque, est un canular farci d’allusions aux meubles Ikéa.

 

Epiphora se lance dans la création d’accessoires érotiques

Les blogueuses Epiphora et Lorax of Sex annoncent qu’elles lancent une collecte de fonds pour mener à bien un projet visant à créer et commercialiser un sextoy tout à fait réaliste (si si) : le Joy Ride, un siège auto équipé d’un anneau permettant d’y fixer un godemichet.

Screenshot de l’en-tête de Hey Epiphora le 1er avril

Epiphora a totalement redécoré son site pour l’occasion, et les deux blogueuses ont même réalisé une vidéo de présentation de l’engin farfelu qu’est supposé être le Joy Ride.

 

Bad Dragon arrête les dragons

Chez Bad Dragon (boutique qui réalise des sextoys représentant des sexes de créatures d’heroic fantasy, et en particulier de dragons, dont je vous ai déjà parlé ici), une bien triste nouvelle est annoncée le premier avril :

On apprend que Bad Dragon a été rachetée par une plus grande entreprise, et une multitude de changements semblent prévus : les anciens modèles seront retirés de la vente et remplacés par de nouveaux produits, et le message est signé « la nouvelle équipe Bad Dragon ». Où est passée l’ancienne équipe, a-elle été licenciée ? Le reste du site est inaccessible.

Dans la journée, le compte Twitter de Bad Dragon annonce la sortie d’un nouveau produit. De quelle créature s’agit-il, cette fois ?

Hé, mais c’est quoi, ce truc ? Intitulé « The Ultimate Fantasy », il s’agit d’un sextoy ayant la forme et les teintes d’un pénis humain. Désespérément ordinaire et humain. Réaliste et ayant un plutôt chouette aspect, certes, mais sans la moindre personnalisation possible, à l’exception du coloris. Où sont passées les créatures fantastiques et leurs zobs extraordinaires et multicolores ? Vous déconnez, là !

Fort heureusement, oui, il s’agissait d’un poisson d’avril, et dragons et lycanthropes sont revenus.

 

L’auteur de Queue du Bonheur révèle son identité

Du côté des blogs francophones, Alexandre Silenus, le rédacteur de Queue du bonheur (dont je vous ai déjà parlé ici), nous fait un aveu inattendu.

 

Test du kit harnais et dildo Sex and Mischief by Sportsheets

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J’avais très envie de comparer des harnais de diverses gammes, afin d’établir un tour d’horizon de ce que l’on peut trouver, en fonction de la gamme de prix ciblée.

La boutique en ligne Lovely Vibes a très sympathiquement accepté de nous a fourni deux spécimens qui ont attiré mon attention.

Le premier, que nous testerons ici, est un modèle peu coûteux, dont les caractéristiques laissent présager un sextoy qui n’est peut-être pas le plus luxueux du monde, mais qui reste tout à fait correct : des matériaux sains, et un look pas trop kitsch.

Sans vouloir taper dans la hypitude aiguë, un paramètre non négligeable en ce qui me concerne est que cet accessoire est fabriqué aux Etats-Unis, ce qui laisse présumer que les personnes qui ont contribué à sa fabrication ont eu des conditions de travail et un salaire acceptables (plus qu’en Chine ou au Bangladesh en tout cas).

Il s’agit du kit harnais et dildo Sex and Mischief, réalisé par la marque Sportsheets.

Packaging

Niveau packaging, c’est plutôt minimaliste : une boîte en carton, pas moche, mais jetable.

Bon, on n’a pas réellement besoin de quoi que ce soit de particulier pour stocker un harnais, mais pour ce qui est du sextoy qui l’accompagne, pour bien faire il faudra lui trouver un étui.

 

Le kit comprend un petit dildo en silicone et un harnais équipé d’un « O-ring », anneau sur lequel on peut fixer le sextoy.

Le sextoy

Aspect

Première caractéristique qui me saute aux yeux en déballant le colis : le gode est vraiment tout petit. En le mettant, j’aurai un pénis minuscule. Mais soit, avoir un petit kiki me convient. Ce n’est pas la taille qui compte, paraît-il… Enfin si, la taille d’un sextoy est un critère important à prendre en compte. Les dimensions idéales varient en fonction des personnes qui le choisissent, et de la manière dont elles souhaitent utiliser l’engin.

Avoir un mini zboub, de temps en temps, ça peut être fort utile (c’est quand même fantastique, cette faculté de changer de pénis à volonté. Vive les harnais !). Par exemple, pour pénétrer en douceur quelqu’un qui veut tenter la pénétration anale tout en ayant quelques appréhensions quant au diamètre de ce qui peut entrer dans son trilili.

Bref, pour cette fois, j’aurai une pt’ite bite. Sa longueur reste dans la moyenne basse, avec 13 centimètres, dont 11 cm insérables. Pour ce qui est de son diamètre, c’est plutôt rikiki, avec 2 cm seulement. Sa base, qui se place dans le harnais et permet le maintien du sextoy en restant coincée derrière un anneau en caoutchouc, mesure 5,5 cm de diamètre.

Le dildo est de couleur violette, avec deux nuances qui se mélangent en formant un dégradé légèrement irisé. Cette répartition des teintes est très semblable à ce que l’on peut observer sur le Tantus Splash. Le nom de la marque, Sportsheets, est gravé sur sa base.

 

Texture et matériau

Le godemichet fourni dans le kit Sex and Mischief est en silicone, très flexible.

Rien n’est explicitement spécifié quant à la pureté du matériau, mais il est totalement inodore, et sa texture et son aspect sont très semblables à ceux des sextoys Tantus que nous avons sous la main et qui sont garantis 100% silicone, donc je ne pense pas qu’il y ait d’entourloupe là-dessus. Un bon point donc.

Le harnais

Le harnais comporte une courroie qui passe autour de la taille, et deux qui passent derrière les cuisses. Ces lanières sont rigides, et se règlent comme celles d’un sac à dos, grâce à des pouic-pouics en plastique.

Les courroies traversent un triangle en tissu épais qui protège le pubis (ce triangle n’est pas fixé aux attaches du harnais, il comporte simplement quatre fentes, dans lesquelles celles-ci passent) et se rejoignent autour d’un anneau en caoutchouc, auquel elles sont cousues.

On peut utiliser le harnais avec d’autres sextoys que celui fourni, pourvu que ceux-ci comportent une base large et plate, et que leur diamètre (base non incluse) ne dépasse pas celui de l’anneau, qui est de 3,5 cm.

Le tout semble assez solide. Les coutures ne montrent aucun signe de faiblesse, l’anneau est semblable à ceux que l’on trouve sur des harnais plus chers, et les bidules en plastique qui permettent de régler la longueur des lanières n’ont pas l’air spécialement fragiles.

Utilisation

Mettre le harnais

S’équiper du harnais Sex and Mischief est très simple.

On glisse le godemichet dans l’anneau, de manière à ce que sa base prenne appui sur le tissu.

On desserre les courroies et on enfile une jambe de chaque côté. On remonte ensuite le tout, comme un slip, puis on resserre les lanières autour de la taille et des cuisses.

 

Confort et maniabilité

Pour rendre le harnais le plus maniable possible, il faut bien serrer les lanières, ce qui, hélas, le rend un peu moins confortable et moins esthétique.

Une fois les courroies bien serrées, on contrôle presque parfaitement les mouvements que l’on transmet au sextoy.

Le harnais Sex and Mischief n’est certes pas aussi agréable et imperceptible lorsqu’on le porte que le – très chouette, mais bien plus cher – Joque de Spareparts. Les courroies tirent un chouilla, mais elles ne pincent pas : c’est bien plus confortable que des courroies en plastique, par exemple (que j’ai eu la désagréable occasion d’expérimenter avec le Briana, un harnais de la marque Vivid, pourtant une sous-marque assez connue de Doc Johnson).

 

Visuel

Le harnais Sex and Mischief ne déploie pas de montagnes d’originalité, mais son look et sobre et tout à fait correct.

Je relèverai tout de même deux défauts un peu gênants :

  • Le triangle en tissu qui couvre le pubis a tendance à rebiquer sur les côtés sous la tension des lanières, ce qui lui donne un petit côté « ailes de papillon » (viens par là que je te butine avec ma p’tite trompe), voire « oreilles de Babar l’éléphant » (à condition d’y fixer un sextoy plus gros que celui d’origine).
  • Les courroies, rigides et peu larges, boudinent un peu sur les hanches et les cuisses. Cela n’est pas dramatique à mon goût, mais on notera qu’il ne met pas autant en valeur les formes qu’un harnais doté de lanières plus souples et/ou plus larges (comme le coûteux Joque de Spareparts par exemple).

De dos, c’est sobre. Les fesses et le trilili sont bien à l’air. La foune est accessible, mais un pénis qui se risquerait à l’atteindre s’exposerait, selon la position, à de petits frottements désagréables – quoique pas dramatiques non plus – à cause des lanières. Par contre, celles-ci ne gênent pas du tout l’utilisation d’un sextoy pour la pénétration vaginale pendant qu’on porte le harnais.

Et, sinon, j’ai déjà insisté (lourdement) sur la taille miniature du sextoy fourni.

Concrètement, à titre de comparaison, voilà ce que cela donne, dans ma main et à côté du Smart Wand Medium de LELO.

Admirez mon petit zizi.

Conclusion

Les bons points :

  • Son prix est très bas (moins de 40 euros), pour un harnais « en kit » tout à fait correct.
  • Le sextoy fourni est en silicone, un matériau sain (et souvent coûteux !)
  • Son look est très sobre, sa qualité de fabrication tout à fait honnête.
  • J’insiste : son prix. Pour moins de 40 euros, en cherchant, vous pourrez peut-être trouver visuellement plus classe (et encore, ça n’est pas dit),  avec un meilleur packaging et tout, mais pour ce qui est de la qualité du produit et des matériaux utilisés, vous ne trouverez pas mieux dans cette gamme de prix. En tout cas, pas à ma connaissance.

Les mauvais points :

  • Les courroies, minces et rigides, boudinent un peu visuellement, et ne sont pas au top du top du confort.
  • Le triangle à l’avant se soulève un peu sur les bords. Cela n’est pas gênant fonctionnellement parlant, mais ce n’est pas très joli.
  • Le sextoy fourni est très, très petit. Cette caractéristique peut aussi constituer un atout, notamment pour la pénétration anale d’un partenaire qui n’a pas l’habitude, mais visuellement, ce « pénis » aux dimensions dignes d’un gros doigt est un peu ridicule, c’est pourquoi je situe cela plutôt du côté des défauts.

Pour résumer, le kit harnais et dildo Sex and Mischief by Sportsheets présente l’avantage de fournir tout ce qu’il faut pour s’initier à la pénétration anale avec un harnais, sans matériaux plastiques louches et cancérigènes, avec une qualité honnête, suffisamment correcte pour être utilisé et réutilisé à souhait, le tout rentrant dans un budget d’une quarantaine d’euros.

Par contre, la taille très réduite du dildo fourni restreint les usages possibles : il ne présente un réel intérêt que pour la pénétration anale, ce qui est déjà pas mal, et qui est sans doute le but premier d’un tel achat pour beaucoup… mais c’est tout.

Pour un autre usage, notez toutefois qu’il est possible d’utiliser un sextoy plus adapté sur ce harnais, le seul impératif étant que cela rentre dans le diamètre du « o-ring » du harnais.

 

Merci à la boutique Lovely-Vibes, qui nous a fourni le kit harnais et dildo Sex and Mischief pour que nous puissions réaliser ce test.

 

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